Les consultations sur le Sahara se sont déroulées, de l’avis de nombreux diplomates, de manière sereine et consensuelle, reflétant l’appui déjà manifesté par la Communauté internationale en faveur des efforts sérieux et crédibles du Maroc.
Seul le délégué sud-africain a fait, encore une fois, cavalier seul, dérouté qu’il était par ce soutien grandissant parmi les membres du Conseil à l’initiative marocaine d’autonomie comme base de négociations pour clore définitivement ce dossier.
Malheureusement, il existe toujours des tentatives désespérées de soutien au Maroc pour faire en sorte que la proposition de ce pays constitue la seule réponse pour résoudre ce différend, a-t-il affirmé à la presse ne trouvant pas mieux pour décrire cet appui, pourtant, exprimé, par la plupart des membres du Conseil, dont les grandes puissances, que de le qualifier de vain et de pure perte de temps.
Il est allé jusqu’à considérer que ces marques de soutien au plan marocain, réitérées à nouveau lors de ces consultations, risquent de mettre en péril les négociations qui doivent se dérouler, a-t-il martelé, sans interférences extérieures.
Je parle de l’interférence des grands amis (du Maroc) au sein du Conseil de sécurité, qui essayent de faire croire que le plan marocain est meilleur, a-t-il rétorqué, visiblement déstabilisé, à un journaliste qui lui demandait s’il se referait à ce propos à l’Algérie, un pays qui a mobilisé, comme à l’accoutumée en pareilles circonstances, toute sa machine diplomatique pour contrecarrer les droits légitimes du Royaume.
L’argumentaire désuet développé par le Sud africain n’a cependant pas convaincu les quelques journalistes présents, qui étaient intrigués par l’acharnement et le parti pris du Sud-africain, lequel a eu droit à des accolades et des félicitations des diplomates algériens et des membres du polisario, nombreux à suivre à ses côtés sa prestation médiatique.
Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a appelé les parties au différend sur le Sahara à poursuivre les négociations de manière plus substantielle, qualifiant de motif de satisfaction la tenue de deux rounds de pourparlers en juin et août derniers à Manhasset, près de New York.
Il a, d’autre part, invité le Conseil de sécurité, qui se réunira mercredi prochain pour l’adoption d’une résolution sur ce dossier, à proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2008.
MAP