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le 4e anniversaire de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan

Une ferveur populaire ne cesse d’accompagner les pas de Moulay El Hassan depuis sa naissance le 8 mai 2003. Et chaque anniversaire de Son Altesse Royale constitue l’occasion pour le peuple marocain d’exprimer son indéfectible attachement à Sa Majesté le Roi Mohammed VI , de souligner par la même occasion la profonde symbiose qui le lie à la famille royale comme aussi de mesurer le chemin parcouru ensemble.

Il convient de rappeler que la même ferveur , faite de spontanéité et de fidélité renouvelée, caractérise les rapports d’affection profonde qui existent entre le peuple marocain et S.A.R. le Prince Héritier, devenu le Prince du peuple. Cette ferveur , on l’avait vue nourrir la joie lorsqu’avait été annoncée le 8 mai 2003 la naissance heureuse au sein du couple de Sa Majesté Mohammed VI et de SAR la Princesse Lalla Salma d’un garçon, prénommé Moulay El Hassan. Cette naissance avait soulevé d’immenses manifestations de bonheur, elle ouvrait également une autre étape de l’histoire du Maroc. L’image de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan est devenue dès le premier jour de sa naissance à la fois familière et recherchée. Car , le peuple marocain s’inscrit incontestablement dans une culture d’identification , il se reconnaît , disons plutôt qu’il ne se reconnaît qu’en son Roi et en la famille royale et, partant, pérennise une dimension historique ancestrale.

Or, et c’est d’autant plus significatif qu’elle constitue aussi une belle ouverture, la présence de Son Altesse Royale aux côtés de son auguste père renforce à vrai dire une joie partagée par le peuple marocain. Elle participe aussi d’une vision du Souverain qui, dès les premiers moments de son glorieux règne, a décidé d’associer son peuple dans ses composantes et sa diversité, de communiquer spontanément avec lui. La naissance de Son Altesse Royale Moulay El Hassan a constitué un événement majeur de notre histoire, mais la sortie vers le public du Souverain tenant son héritier dans ses bras, quelques heures seulement après cet heureux événement, en était un autre et non des moindres. Il signifiait l’immense joie d’un père, il traduisait également son bonheur de partage avec un peuple qui, massé devant le Palais Royal depuis des heures, ne désespérait pas de lui exprimer son bonheur.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, inaugurant le jeudi 19 avril dernier pendant quatre heures le Salon international de l’agriculture de Meknès, arrivé aux stands des pépinières a envoyé chercher son fils, S.A.R. le Prince Moulay El Hassan. Ce n’est pas seulement un «arrêt sur image», une tranche significative de temps dans une cérémonie d’inauguration où un père entendait faire partager les joies de la découverte à son fils, c’est aussi, surtout, un symbole.

Certes, à quatre ans Son Altesse Royale le Prince Héritier, en avait déjà vu , des événements importants de la vie nationale. Il y est associé comme l’était son auguste père et sa tendre enfance obéit, outre aux joies et à l’allégresse, à une éducation où les règles du devoir s’esquissent déjà.

Son Altesse Royale le Prince Héritier, avec une allure de grande dignité, la mise impeccable en gris clair, le sourire ravageur, tenait et serrait la main de son père, découvrait les stands de l’élevage et des cultures, un brin curieux des conversations techniques qui fusaient tout autour mais donnant à cette cérémonie un caractère familial.

Son arrivée au Salon avait cette particularité inouïe de bousculer comme un tabou, celui notamment du cérémonial qui, en ces circonstances précises, était sacrifié sur l’autel de la spontanéité toute royale. Et du coup, le Salon de l’agriculture, grâce à Sa Majesté le Roi et à son fils bien aimé, a retrouvé sa vocation initiale, la dimension qui lui était prescrite : celle d’une fête nationale, de la créativité, de l’avenir et du futur. Tout yeux et tout oreilles, sillonnant les allées, Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a passé pas moins d’une heure à découvrir, émerveillé, patient aussi les innovations multiples que le Salon offrait, à écouter les explications qu’experts et organisateurs fournissaient. Cette présence n’avait rien de fortuit, le Souverain l’a voulue parce qu’elle est porteuse d’espérances et de promesses, qu’elle renouvelle le rapport aux événements.

Sa Majesté Mohammed VI organise ainsi l’éducation et la vie de son fils de telle sorte que, comme lui, il puisse faire la part des agréments et des devoirs. C’est une règle de la maison royale, c’est aussi un impératif chez le Souverain que la vie implique aussi des devoirs, ne dérogeant nullement à l’éducation reçue au niveau de la Famille Royale : «Mes sœurs, mon frère et moi-même avons été élevés plutôt sévèrement, avec un cursus scolaire assez chargé.

Nous devions aussi avoir une bonne éducation religieuse à l’école coranique du Palais. Je tiens à ce que mon fils reçoive les mêmes bases ». Non que l’éducation de Son Altesse Royale le Prince Héritier comporte à cet égard le même cheminement scrupuleux et identique que celle de son auguste père, mais si le socle de valeurs doit être le même, inspiré de règles strictes, le parcours ne saurait manifestement être similaire.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, respectueux de la différence, le souligne avec conviction : «Je ne souhaiterais pas que mon fils soit façonné à mon image, mais qu’il se forge sa propre personnalité». Et le Souverain de citer un propos devenu célèbre de son propre père, feu S.M. Hassan II parlant de son fils aîné, alors Prince Héritier qui disait : «Lui, c’est lui, moi c’est moi. Le style, c’est l’homme».

Imprégné d’une telle dimension identitaire, pétri de la culture de respect de la différence dans la constitution de la personnalité psychologique et sociale, Sa Majesté le Roi, on le voit, entend donner à son fils les bases de formation imprescriptibles, le socle de valeurs qui s’inspirent de l’éthique sociale et des principes de
l’humanisme, le partage, la solidarité, l’effort, le mérite et la rigueur dans le travail.

Sur ces principes essentiels, le Souverain ne transige pas tant il est vrai qu’ils sont intégrés comme une exigence, une sorte de « dix commandements » auxquels ne se soustrait aucun membre de la Famille Royale et encore moins le Prince Héritier.

Cette éducation, Sa Majesté Mohammed VI la veut également ouverte, riche en expériences, conciliant tradition ancestrale et modernité critique. Mais d’ores et déjà, elle porte l’emblème de la modernité comme son époque avec des comportements et des réflexes où le sens critique adapté accompagne l’accueil aux nouveautés, même les plus séduisantes.

Les quatre dernières années on constitué celles de la tendre enfance de Son Altesse Royale le Prince Héritier, elles sont à l’image d’une force lumineuse, d’un enfant comblé et entouré, évoluant au sein d’une ambiance familiale à la fois riche et simplifiée, parce que le mode de vie royal sous le règne de S.M. Mohammed VI, on le sait, est redéployé dans le sens de la sobriété , parce qu’aussi bien le père que la maman sont deux intellectuels ouverts, portés sur la culture de modernité et les nouvelles technologies, à l’écoute du monde, engagés sur des champs de réflexion et d’innovation.

Or, le Prince Héritier ne déroge pas aux règles d’évolution de tous les enfants du Royaume. Associé aux grandes joies du peuple marocain, et surtout de ses parents, il a été comblé cette année, plus exactement le 28 février dernier, par la naissance d’une petite sœur bénie, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija.

Les quatre années passées, il a été associé directement ou indirectement aux activités de son auguste père : on se souvient encore de cette image saisissante parce qu’inédite de Sa Majesté le Roi qui accueille à Agadir la sélection nationale de football, demi finaliste de la Coupe d’Afrique, qui a donné lieu à une photo souvenir où le Souverain a tenu dans ses bras S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan au milieu des joueurs.

Il n’avait qu’un an et quelques semaines, ou encore sa présence remarquée il y a un an et demi aux cérémonies officielles franco-marocaines organisées sur l’esplanade de la Tour Hassan à Rabat, à la cérémonie de Laaqiqa de sa petite sœur, au mois de mars dernier et à d’autres événements officiels ou officieux qui emplissent déjà sa vie de Prince dont les pas, guidés par Le Tout-Puissant, sont porteurs de toutes les espérances.

Hassan Alaoui
LE MATIN

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