Dans toutes les wilayas, provinces et préfectures du Royaume, les places publiques, les principales artères des villes sont pavoisées aux couleurs nationales, décorées de luminaires et de portraits géants du Souverain.
L’esplanade du Méchouar, au Palais Royal, a connu un imposant rassemblement de citoyens. Les premières vagues venues exprimer leur joie et présenter leurs vœux à S.M. le Roi ont commencé à affluer vers cette place, dès l’annonce de l’heureuse nouvelle de la naissance de S.A.R. la Princesse Lalla Khadija. Le Souverain est sorti du Palais Royal au milieu des acclamations, accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, pour saluer les citoyens dans une ambiance de liesse populaire où la fameuse clique des khamsa-ou-khamssine battait la cadence avec ses cuivres.
Des Livres d’or sont ouverts au siège de la direction du Protocole Royal et de la Chancellerie au Palais Royal de Rabat, aux wilayas, dans les provinces et les préfectures du Royaume pour recueillir les vœux et les félicitations adressés à Sa Majesté le Roi.
La naissance d’un Prince ou d’une Princesse s’inscrit toujours, en effet, dans la continuité historique et organique de la nation. Elle marque à chaque fois le point de départ d’un enchaînement où le fil conducteur est la pérennité monarchique et la grandeur du Royaume.
S.A. R. la Princesse Lalla Khadija est le 2e enfant du Souverain après son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay Al Hassan, né le 8 mai 2003. Le peuple marocain a aussitôt exprimé sa grande joie, et plusieurs centaines de citoyens avaient afflué aux portes du Palais Royal dès que les 101 coups de salve eurent retenti, emplissant la capitale et, au-delà, tout le Royaume d’une immense liesse.
Le peuple marocain, toutes classes, toutes catégories, tous âges et genres confondus, a fait sienne cette naissance et cette célébration avec une spontanéité à nulle autre pareille.
En fait, chaque heureux événement au Palais Royal conforte le peuple dans son immense affection au Trône, ravive dans sa plénitude ses sentiments de loyauté et de dévouement à l’illustre Famille Royale. Aujourd’hui, l’heureux événement est celui d’une nation tout entière, d’un pays dans toute son étendue, d’un peuple dans toutes ses composantes.
Il s’inscrit en droite ligne dans la pérennité d’une dynastie qui nous enseigne qu’il n’ait d’avenir pour notre pays que dans l’œuvre de nos mains, que par le fruit d’un travail créateur.
Il s’inscrit aussi dans la continuité d’une culture politique ancestrale qui nous indique que la cohésion de notre peuple ne peut se cimenter qu’autour de son Trône.
Il se situe enfin dans le sillage de notre Histoire qui nous rappelle à chaque instant le devoir de la sagesse d’esprit face à l’épreuve, de la bravoure patriotique face au péril, du nécessaire armement moral dans notre conduite en toute circonstance. Et c’est par référence à ce patrimoine de valeurs dans toute sa consistance, dans toute sa splendeur et dans les multiples dimensions de sa profondeur, que le peuple marocain célèbre cette naissance, s’en auréole, s’en réjouit et s’en congratule.
Elle a ravivé cette concorde nationale qui vibre continuellement en nous, rythme au quotidien notre vie, ponctue à répétition nos actes et nos paroles, interpelle à tout instant notre conscience, détermine à tout moment nos démarches, nous renvoie comme un miroir l’image de nous-mêmes, celle d’un peuple en symbiose avec son Trône, celle d’une nation en communion avec sa dynastie, celle d’un pays en phase avec son temps.
Le bonheur ressenti au Palais Royal, qui a rejailli sur toute la population, suscitant une atmosphère de jubilation dans toutes les contrées, n’est que l’expression vivante des diverses manifestations de ce cordon d’affinité qui se renforce avec le temps, se fortifie avec l’épreuve, s’épanouit dans toutes les circonstances, un cordon que nous avons constamment alimenté tout au long du cheminement de notre Histoire.
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