Expliquant les tenants et les aboutissants de la décision qu’il a prise de regagner la mère patrie, il a affirmé que son retour au Maroc était le fruit d’une conviction personnelle.
«Eu égard à mon authenticité au sein d’une famille qui ne dit que la vérité et qui jouait le rôle de juge entre les gens, je ne dis que la vérité», a-t-il affirmé.
M. Rabbani a tenu à cette occasion à saluer ses amis «les pionniers» qui ont eu l’honneur de regagner le Maroc. Après avoir exprimé sa profonde gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il a expliqué, au sujet des raisons qui l’ont amené à prendre sa décision de regagner la mère patrie, que la première de ces raisons tient au climat de démocratie que connaît le Maroc. La deuxième, a-t-il dit, réside dans l’échec de «l’expérience du “polisario”» puisque «je considère que la paix est plus forte que la guerre».
La troisième raison tient au fait que le monde connaît de profondes mutations illustrées par l’avènement de grands ensembles qui ne laissent de place qu’aux plus puissants. M. Rabbani avait occupé plusieurs postes dans la nomenclature du «polisario» et de la soi-disant «RASD» où il s’était vu confié, à deux reprises, le portefeuille de «ministre de la justice et des affaires religieuses» (1986-88 et 1995-98). Issu de la grande tribu maraboutique Tendgha, Hammati Rabbani, qui avait rejoint les camps de Tindouf en 1975, a été également «secrétaire général du ministère de l’intérieur» (en 2000) et responsable des prétendues «Jaliyate» du «polisario» en Mauritanie (en 1985 et en 1999).
source:lematin