Le ministère relève que sur 691.000 demandes de régularisation, 115.000 ont été rejetées. Les «sans-papiers» qui ont reçu l’autorisation de travailler se chiffrent à 572.000, dont 550.000 sont déjà inscrits à la Sécurité Sociale.
Seuls 3.500 demandes restent à traiter. Les nouveaux inscrits à la Sécurité Sociale contribueront à hauteur de 120 millions d’euros aux recettes de l’Etat espagnol, ajoute-t-on de même source.
Au chapitre de la répartition géographique des immigrés régularisés, les communautés autonomes de Madrid et de Catalogne arrivent en tête avec respectivement 130.000 et 110.000 personnes, suivies de Valence (81.000) et de l’Andalousie (67.700).
Une majorité (60 %) des immigrés régularisés a entre 25 et 39 ans et 55 % d’entre eux sont des hommes.
En tête des secteurs d’activités qui emploient cette catégorie de main-d’œuvre, arrivent le travail domestique (33,4%), la construction (20,4 %), l’agriculture (14 %) et l’hôtellerie (10 %).
Le processus de régularisation lancé par le gouvernement socialiste de Jose Luis Rodriguez Zapatero à l’adresse des ‘sans-papiers’ disposant d’un contrat de travail avait pour objectif de lutter contre l’économie souterraine.
Source : MAP