Selon des sources proches de l’enquête, les mis en cause auraient touché 90 000 dhs à titre d’avance sur la somme globale de 140 000 dhs, pour ‘’fermer les yeux’’ sur cette opération qui allait mal finir aussi bien pour les malheureux clandestins que pour les éléments des F.A. Tandis qu’un passeur marocain, identifié par la Gendarmerie Royale, âgé de 40 ans, originaire de Tanger, est activement recherché pour son implication dans cette affaire. Selon les données recueillies auprès de différentes sources, le sinistre s’est produit lorsqu’une embarcation pneumatique de 7 mètres de long, a fait naufrage à peine à quelques dizaines de mètres du point d’embarquement, dans un secteur connu sous le nom de Hjar Sfar (les pierres jaunes). D’après la Gendarmerie Royale, le naufrage aurait eu lieu suite à l’infiltration d’eau dans l’embarcation, surchargée, à bord de laquelle se trouvaient 91 personnes, dont 15 marocains et une douzaine de bébés. La panique se serait emparée des clandestins, ce qui aurait déséquilibré le zodiac. Pratiquement au moment même de cette tragédie, une embarcation similaire venait d’être interceptée à 2,5 milles au sud-est de La Isla de las Palomas à Tarifa avec 49 ‘’passagers’’ à bord dont cinq femmes, tous de nationalité marocaine. Selon des informations qui viennent de nous parvenir d’Espagne, à l’heure où nous mettons sous presse, cette embarcation serait partie du même endroit et les organisateurs seraient les mêmes. Avant-hier, soit quelques jours à peine après le drame, une patéra a été interceptée à Barbate, alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre la plage de Los Caños. A bord, 15 maghrébins et 45 subsahariens dont 5 bébés et 18 femmes. C’est dire que les marchands de la mort continuent à s’adonner à leur trafic ignoble, tirant profit du désespoir des candidats à l’émigration, leurrés par l’illusion d’une vie meilleure de l’autre côté du Détroit. Le SIVE, système radar intégré de vigilance sophistiqué, déployé par nos voisins espagnols, a démontré son efficacité en permettant l’interception de la majorité des embarcations qui essaient de rejoindre les côtes de Tarifa. Mais de ce côté-ci du détroit, malgré les moyens mis en place, les expéditions continuent. Selon une source de la Gendarmerie Royale, un important dispositif de surveillance est mobilisé en permanence. Des opérations de ratissage sont effectuées avec le support d’hélicoptères Defender, dotés de moyens de vision nocturne notamment dans les secteurs de Belyounech, Mesnana et Rahrah (repaires par excellence des candidats subsahariens); support aussi de la cavalerie et des unités navales de la Gendarmerie et de la Marine Royale.
source:lejournaldetanger
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