Depuis le début du mois de juillet, la guérilla prend pour cibles les diplomates à Bagdad, afin de tenter d’isoler le gouvernement sur le plan international. Le 7 juillet, l’assassinat du chef de la mission diplomatique égyptienne en Irak, Ihab al-Chérif, enlevé le 2 juillet à Bagdad par le groupe du chef d’Al-Qaëda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui, avait été confirmé par le gouvernement égyptien.
Le 3 juillet, la voiture blindée de l’ambassadeur de Russie à Bagdad, qui ne s’y trouvait pas, avait été mitraillée sur la route de l’aéroport et deux des occupants avaient été blessés.
Le 5 juillet, le chargé d’affaires à l’ambassade de Bahreën, Hassan al-Ansari, avait été blessé lors d’une tentative d’enlèvement dans le même quartier Mansour où les diplomates algériens ont été enlevés jeudi. Le même jour, l’ambassadeur du Pakistan était sorti indemne d’une attaque contre son convoi à Bagdad. Près de 45 ambassades et représentations diplomatiques sont en activité en Irak, selon le ministère des affaires étrangères.
Par ailleurs, douze personnes, dont cinq soldats et un officier de police irakien, ont été tuées lors de différentes attaques en Irak.
Cinq soldats irakiens ont été tués et neuf autres blessés, ainsi qu’une petite fille, lorsqu’un kamikaze a fait exploser sa voiture piégée au passage d’une patrouille, à Mahmoudiyah (au sud de Bagdad).
Un autre attentat à la voiture piégée a tué un commandant de la police irakienne et blessé huit policiers à un barrage, dans le quartier d’Abou Dichir, dans le sud de Bagdad.
source:lematin