A en croire certains syndicalistes, 70 à 80 voitures de dépannage venues de l’ensemble de Casablanca et des villes avoisinantes assiégeront l’avenue des FAR et risquent de perturber la circulation sur cette artère principale de la ville. Avant de passer à la grogne, les dépanneurs se sont réunis, le dimanche 24 février, afin de définir les actes à entreprendre pour faire entendre leur voix surtout que les promesses qui leur ont été faites aient tombées à l’eau.
Pourtant, disent-ils, ils avaient été reçus par le responsable de la circulation à la wilaya de Casablanca et par d’autres responsables au niveau des préfectures Al Fida -Mers Soltan et Hay Hassani et à chaque fois on leur assure que leurs problèmes soient résolus.
Face à ce statut quo, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour tirer l’attention des pouvoirs publics sur la dégradation de leur situation. Les dépanneurs réclament l’exonération du secteur de la vignette conformément aux recommandations du dahir de 13 juillet 1957, instituant une taxe spéciale annuelle sur les véhicules automobiles : «…, sont exonérés de la taxe (…) les camions ateliers et les véhicules de dépannage munis d’un engin de levage. ». En parallèle, un arrêté publié au bulletin officiel, le 15 août 1996, stipule également que ces mêmes engins sont exonérés de la taxe additionnelle d’immatriculation au même titre que les voitures militaires, les ambulances, les voitures équipées de matériels médicales, les voitures de transport scolaire, etc.
Ils appellent également à être exonérés de l’impôt sur le bénéfice. En outre, le Syndicat unifié des agents de dépannage appellent les autorités publiques à leur assurer l’accès à l’autoroute en cassant le monopole exercé par une société. Le syndical unifié s’est également penché sur le problème de 500 retraités de la RATC dont les cotisations à la CNSS n’ont jamais été versées depuis 1993. Sur ces 500 retraités qui sont dans une situation difficile, 42 sont des veuves.
Ils attendent tous à ce que les promesses qui leur ont été faites soient respectées. Il est à signaler que lors de la concession de la RATC, le Conseil de la ville, M’Dina et le ministère de l’Intérieur se sont engagés à verser les arriérés de la CNSS de l’ensemble des employés. Huit mois plus tard, rien n’a été payé et les souffrances de ces gens continuent comme si de rien n’était.
source:lematin