Aucun migrant parmi les centaines de clandestins qui séjournent illégalement au Maroc, n’a été lâché dans le désert ou abandonné à son sort aux frontières sud du Royaume, comme certains tentent de le faire croire à coup de mensonges libellés en larmes de crocodile, précise-t-on de mêmes sources.
Du reste, les règles élémentaires du droit humanitaire n’autorisent guère une telle démarche, encore moins la volonté réelle du Maroc, de traiter en toute pondération, et en se donnant des motivations rationnelles, cet épineux problème dont il supporte seul aujourd’hui le poids et les méfaits, alors même qu’il s’agit d’un phénomène qui appelle cogérance et efforts collectifs.
De là à accuser la victime, le Maroc en l’occurrence, de ratonneur, il n’y a qu’un pas que ceux qui effectuent jovialement des danses macabres sur ce drame humain, ont franchi allégrement, sinon, se demande-t-on, comment expliquer que la MINURSO qui est au Sahara pour une mission précise, soit embarquée dans cette affaire qui consiste à rechercher dans une chambre noire un chat noir qui ne s’y trouve pas, ce dont par ailleurs, son mandat, si les résolutions de l’ONU ont un sens, ne l’autorise pas.
Si migrants il y a dans le désert, il ne peut s’agir que de nouveaux candidats déclarés à l’immigration clandestine, séjournant au-delà du mur de défense érigé il y a plusieurs années déjà, par les Forces Armées Royales dans leur mission tendant à sécuriser les Provinces du sud du Royaume.
L’on se demande d’ailleurs à Rabat, comment la batterie d’un téléphone portable que se partage une trentaine de personnes à en croire une journaliste d’une agence de presse qui s’est investie en surrégime dans la relation des faits pour des méfaits, a-t-elle pu tenir dans le désert pendant près d’une semaine ? Il y a là forcement manipulation.
Source : MAP