Le collectif des 48 ex-détenus assure que plusieurs d’entre eux ont été enlevés vers la fin des années 70 et durant les années 80 en plein territoire marocain, alors qu’ils vaquaient à leurs occupations quotidiennes comme agriculteurs ou simples ouvriers.
Soutenus par des avocats de différents pays, les ex-détenus affirment qu’ils ont été «victimes de graves violations des droits humains commises à leur encontre par les militaires algériens qui les ont torturés dans des casernes aux alentours d’Alger avant de les transférer au Sahara algérien où ils ont vécu de véritables horreurs».
«Durant leur détention illégale, et depuis la fin des années 90 ils ont été visités deux fois par an par le CICR qui a pu constater comme la Fondation Danielle Mitterand et d’autres organisations internationales leurs horribles conditions aussi bien morales que physiques et demandé leur libération immédiate».
L’Association prépare une tournée dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis pour sensibiliser l’opinion internationale et les responsables gouvernementaux à la situation de ces victimes de l’Etat algérien et pour demander à ce que justice leur soit rendue.
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