L’association Calame, dont le siège est basé à Paris, se désigne comme un lieu de rassemblement et d’influence associant l’efficacité économique et l’harmonie des civilisations de l’espace géographique méditerranéen .
L’idée est faire rencontrer, dans une même structure et sur un principe de parité, des hommes du nord et du sud de la Méditerranée pour penser la zone sur un plan géographique et économique en particulier. La prospective est un maître mot de cette association. A cet effet, elle a crée un institut dédié à la prospective.
L’utopie mobilisatrice n’est visiblement pas un propos en l’air. Il y avait foule vendredi soir au centre des conférences de la CDG à Hay Ryad. Le décloisonnement prôné par Calame entre le monde des entreprises et celui des experts universitaires semblait fonctionner. Mohamed Bakkouri et Tarik Sijlamassi symbolisaient, à cette rencontre, le monde des affaires pensant et engagé.
Face à eux, des universitaires dont l’expertise est reconnue en matière d’économie en particulier étaient là pour donner la réplique. Le dialogue était ainsi amorcé. Le Calame Maroc a réussi à faire de sa séance inaugurale un moment d’échange instructif sur les défis partagés entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Le choix du Maroc comme premier lieu pour la création d’une antenne de l’association Calame se justifiait ainsi amplement.
Leur engagement est mu par l’idée séduisante, mise en avant par le conseiller de SM le Roi, M. André Azoulay, de traiter avec des interlocuteurs et partenaires qui ont mis la langue de bois au vestiaire. M. Azoulay a souligné la nécessité de promouvoir un espace euro-méditérranéen de réflexion et d’échanges. Un défi qui interpelle, selon lui, le monde de l’entreprise et à la société civile. Il leur revient, dira-t-il, d’oeuvrer pour que ce débat soit suivi de la modernité et non de la régression.
source:lematin