«Tous les produits de grande consommation pendant cette période seront disponibles : tomates, oignons, carottes, pommes, bananes, oranges, raisins, persil, coriandre, seront abondants sur les étalages des commerces et à des prix abordables», a-t-il indiqué.
Seule ombre noire du tableau, la pomme de terre est moins abondante que d’habitude. Haj Sebki impute cette rareté à la réduction des superficies cultivées cette année en raison de la pénurie des semences et surtout au surcoût de la production. Tous ces paramètres se répercutent sur son prix qui s’élève à 5 Dhs le kg au marché de gros contre 2,50 Dhs l’année dernière. Il assure que ce prix sera revu à la baisse à partir du 20 octobre, date de l’arrivée sur le marché de la nouvelle pomme de terre de la région des Doukkala.
Le responsable du marché assure, par ailleurs, que l’avènement du mois sacré, n’aura aucun effet sur le prix des autres produits qui devraient se stabiliser puisque le Ramadan de cette année coïncide avec l’automne. Haj Sebki met en garde les producteurs contre un ralentissement volontaire de l’approvisionnement du marché pour faire grimper les prix. L’offre des autres légumes et fruits sera largement satisfaite.
Une moyenne de 1.100 camions chargés de fruits et légumes affluent chaque jour sur le marché de gros.
Au niveau des prix, la tomate, produit phare de ce mois sacré, est vendue en moyenne au marché de gros à 2 Dhs le kg. Le prix des carottes restera également inchangé. Seul le prix du persil et de la coriandre connaîtra une hausse notoire pendant cette période. Pour ce qui est des fruits, on constate l’augmentation des prix de l’avocat. Cette tendance a commencé depuis cet été et se poursuit jusqu’à ce jour.
En revanche, les prévisions des autres fruits, à savoir les oranges, les clémentines, les pommes, sont largement satisfaisantes. Malgré la disponibilité en quantités suffisantes de ces produits, la première semaine risque de connaître une forte pression de la demande qui pourrait enregistrer quelques hausses en raison de la course au bien réel. Le calme devrait retourner au fur et à mesure au marché.
Les écarts énormes constatés entre les prix pratiqués au marché de gros et ceux des marchés municipaux sont imputés à l’absence du contrôle au niveau de ces marchés. Les commerçants peu scrupuleux n’hésitent pas à multiplier par deux ou par trois le prix des produits profitant ainsi de cette période ramadanesque.
Abderrahman Ichi
LE MATIN