Douze ans après le partenariat Euromed, ou ce qui a été convenu d’appeler le processus de Barcelone, les jeunes ont été invités à donner leur opinion sur les différents dossiers qui intéressent la région.
Après plusieurs sessions, que ce soit à Alexandrie ou à Berlin, les participants des 27 pays de l’UE, ainsi que les pays de la zone Meda (Maroc, Mauritanie, Algérie, Tunisie, Egypte, Palestine, Liban, Israël, Jordanie et Turquie), se sont rencontrés pour se familiariser avec les concepts de ce partenariat tels qu’ils ont été établis pour l’avenir de la région.
A cette occasion, nos jeunes ont lancé un site web, conformément aux recommandations issues de l’assemblée générale qui avait appelé aussi à la mise sur pied d’un Parlement des jeunes de la zone Meda.
En instaurant ce Parlement des jeunes, la région devrait connaître la création de trois parlements régionaux des jeunes, notamment le Parlement européen des jeunes et le Parlement des jeunes de la zone Meda. Ces deux institutions devront agir sous le même parapluie, à savoir le Parlement euro-méditerranéen des jeunes.
Notre projet est essentiellement destiné aux jeunes de la rive sud de la Méditerranée et vise à renforcer le partenariat Sud-Sud.
Il devra également aider, par la même occasion, au renforcement du rôle dans les domaines de la politique, de la diplomatie et des affaires internationales , a fait savoir Salah Eddine Taoufik, étudiant journaliste et membre du Parlement euroméditerranéen des jeunes.
Les membres de la délégation marocaine ont également annoncé avoir saisi l’opportunité de cette participation pour proposer la candidature du Maroc pour abriter la prochaine session de ce parlement prévue en 2008, estimant que le Royaume a de fortes chances de se voir confier cette organisation.
A noter que dans le cadre d’un vote interne réalisé par les organisateurs allemands, la délégation marocaine a par ailleurs été élue comme meilleure délégation.
Par ailleurs, la présidence allemande de l’Union européenne arrive à terme à la fin du mois de juin. L’occasion pour le diplomate allemand de dresser le bilan : il a ainsi relevé la contribution de son pays à la dynamisation du processus euroméditerranéen, en organisant dans ce cadre pas moins de 8 conférences. M. Haas a également évoqué l’accord conclu à l’occasion de la réunion au sommet du G8, le 6 juin dernier à Heiligendamm en Allemagne, sur la réduction de 20% du taux d’émission de gaz à effet de serre et la promotion des énergies renouvelables.
L’Allemagne a aussi réussi à sortir de l’impasse institutionnelle en proposant une feuille de route qui reprend les grandes lignes de la Constitution européenne refusée par les Néerlandais et les Français, a encore expliqué le responsable allemand.
Pour lui, la présidence allemande était très équilibrée quant au traitement donné à un certain nombre de dossiers, dont celui de la politique de voisinage.
Dans ce cadre, l’Allemagne accorde un intérêt particulier à la coopération avec le Maroc et au statut avancé revendiqué par le Royaume au sein de l’Union européenne, a-t-il conclu.
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Accords de coopération
Le Maroc et l’Allemagne devaient signer, hier à Rabat, deux accords portant sur la coopération technique et financière, d’un volume total de 41,1 millions d’euros.
Cette somme fait partie d’un engagement global de 104 millions d’euros sur deux ans, dont 5 millions à l’INDH.
Elle sert à financer d’importants projets tels l’utilisation et la gestion des ressources en eau, la protection de l’environnement et des ressources naturelles, les énergies renouvelables, ainsi que le développement économique durable.
Ces deux accords devaient être paraphés par le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou, et l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Gottfried Haas.
El Mahjoub Rouane
LE MATIN