D’autant plus qu’elle viendra rompre le cercle d’une longue histoire durant laquelle les populations de nos provinces du Sud subissaient le joug du colonialisme.
Le peuple marocain a été ainsi appelé à aller à la rencontre de ses frères sahraouis qui sont, de tout temps, restés fidèles à l’allégeance qui les lie au Trône Alaouite. Une marche aussi qui est venue donner son plein sens à l’unité de la nation et à son intégrité territoriale.
Trente et un ans après, c’est toute une région qui est en chantier. Un grand chantier à ciel ouvert. Les projets annoncés ou en cours expriment, si besoin est, l’intérêt très particulier consacré au développement de cette région, dans le cadre d’un élan général qui concerne l’ensemble du territoire national.
En effet, il n’y a qu’à se déplacer dans la région pour se rendre à l’évidence des changements qu’ont connus et que connaîtront ses provinces. Face à une situation d’abandon total, de déficits à tous les étages, le Royaume a mis en marche la machine de la mise à niveau.
Contrairement au rien laissé par le colonialisme, le Royaume a mis en œuvre une politique volontariste pour changer la configuration spatiale de ses provinces. Que ce soit à Laâyoune, Dakhla, Boujdour ou autres, l’on est agréablement surpris de découvrir des villes au vrai sens du terme, avec toute l’infrastructure nécessaire pour faciliter la vie des populations.
Autant dire qu’après la Marche de la récupération, la marche du développement a été déclenchée. Et depuis l’intronisation de S.M. Mohammed VI, un coup de fouet a été donné à cet effort national. Pour preuve, l’accélération des réalisations conjuguée à une approche mieux orientée, notamment par la mise sur pied d’un échafaudage structurel, pour agir plus, mieux et plus vite.
Abdelhadi Gadi
LE MATIN