Les Casablancais et tous les Marocains, de manière générale, se remémorent à cette occasion différents aspects de cette longue lutte acharnée, menée par le Maroc sous la sage conduite de Feu SM Mohammed V et de la Famille royale, pour mettre fin au colonialisme.
Les thèmes des activités prévues à cette occasion, au niveau de la wilaya du grand Casablanca, reflètent bien la place de la capitale économique dans le registre de la lutte nationale menée par le Maroc, Roi et peuple, pour le retour de SM Mohammed V et de la Famille royale de l’exil et l’indépendance du pays. Le programme comprend, entre autres, des films documentaires, dont un sur la mémoire de Casablanca intitulé Casablanca, la ville militante, film qui sera projeté dans les différentes places de la ville, la préparation de compact disc sur Casablanca, du petit au grand jihad ainsi que l’organisation d’expositions de documents et de photos.
Parmi les pages glorieuses dans l’histoire du mouvement de la résistance à Casablanca, remémorées par les générations de la lutte pour l’indépendance et celles de l’édification du Maroc contemporain, qui célèbrent cet événement, figure l’action victorieuse menée à Casablanca par le martyre Mohamed Zerktouni, l’un des grands résistants et des symboles du mouvement national.
A la suite de cette action, planifiée et menée contre le colonialisme par le martyre Zerktouni, ce dernier a été arrêté le 18 juin 1954 par les autorités du protectorat et a préféré se donner la mort pour ne pas divulguer les secrets de la résistance ou citer ses compagnons d’armes qui ont poursuivi, après lui, le même combat.
Les Marocains se remémorent également le soulèvement de Casablanca, en 1952, à la suite de l’assassinat du leader syndicaliste tunisien Farhat Hachad. Lors de ce soulèvement, parti de Casablanca, le peuple marocain a vigoureusement condamné cet assassinat et adhéré à la lutte contre le colonialisme et à la solidarité avec les peuples de la région pour qu’ils recouvrent leur indépendance.
A la lumière de ces périodes historiques, marquées par des manifestations et des actions des résistants à travers tout le pays pour obliger le colonialisme à revoir ses options, le 18 novembre 2005 coïncide avec le cinquantenaire de l’indépendance en tant qu’événement national fort important dans la vie du peuple marocain et qui permet de passer en revue également les réalisations accomplies par le Maroc, cinquante ans après.
Depuis l’indépendance, la ville de Casablanca, à l’instar des autres villes du Royaume, a pris une importance particulière sur les plans économique, urbanistique et social, grâce à l’intérêt qui lui a été accordé par Feu SM le Roi Hassan II et son successeur, SM le Roi Mohammed VI.
La politique du regretté Souverain visait à faire du Maroc un pays moderne attaché au recouvrement de son intégrité territoriale et à l’accomplissement de son rôle régional et international en tant que pays arabe et musulman également attaché à la modération et à la paix.
Feu SM Hassan II s’était attaché à faire de Casablanca la ville des forums internationaux, des congrès et des rencontres régionales et internationales pour débattre des questions de la paix et de la sécurité internationales, du développement économique et de la sécurité alimentaire.
La capitale économique est devenue ainsi un carrefour de réflexion et un pont entre les civilisations qui a rapproché les religions en matière de consécration des valeurs de la tolérance, de rejet de la violence et du terrorisme sous toutes ses formes.
Parallèlement, la capitale économique du Royaume a connu, sous le règne du regretté Souverain, une relance urbanistique et architecturale, concrétisée notamment par l’extension des espaces de la ville et sa transformation en un grand chantier de construction de facultés, d’hôpitaux, de grands établissements publics administratifs, économiques, financiers et de services ainsi que d’édification de complexes d’habitat, d’écoles et d’autres services publics ayant fait de la ville l’une des grandes métropoles mondiales.
La mosquée Hassan II, édifiée sur l’Océan, constitue l’une des grandes réalisations historiques et urbanistiques de Feu SM Hassan II qui a voulu que ce monument, à rayonnement religieux et civilisationnel, donne à la capitale de la finance et des affaires un aspect spirituel et culturel pour qu’elle se hisse au rang des villes à héritage civilisationnel et aux monuments historiques privilégiés.
Casablanca s’est transformée par la suite en un grand chantier de plusieurs projets de développement lancés ou inaugurés par SM le Roi Mohammed VI notamment ceux qui s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) annoncée par le Souverain le 18 mai dernier.
Les différentes composantes de la cité casablancaise ont adhéré aux nouvelles orientations de SM le Roi visant à consolider la démocratie et l’égalité entre l’homme et la femme ainsi que la diffusion des valeurs de la liberté et le respect des droits humains.
La métropole s’est également transformée récemment en un forum de dialogue et d’échange d’idées impliquant toutes ses composantes pour concrétiser ces nouvelles orientations royales et participer à l’édification de l’Etat de droit.
Ces transformations acquièrent leur force de la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI qui ne cesse d’oeuvrer pour l’édification d’un Maroc moderne, capable de s’intégrer dans son environnement international en perpétuel changement en vue d’occuper une place de choix parmi les pays démocratiques qui honorent l’homme en tant que moteur du développement économique et social durable.-(
Source : Menara – Brahim Alia