Dans une déclaration à la Map, à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance, M. Boucetta a invité les générations montantes à s’informer des lourds sacrifices consentis par les Marocains, à leur tête feu S.M. Mohammed V, la famille royale et les résistants en collaboration avec les Français libres dans leur lutte contre le colonialisme.
La jeunesse marocaine doit être au fait des détails de ce combat et des moyens ayant conduit à l’indépendance, a-t-il ajouté. Pour construire le Maroc de demain, les jeunes marocains doivent tirer les conclusions de cette étape importante de leur histoire et se convaincre que par l’union et la justesse de la cause à défendre, le résultat souhaité sera inéluctablement atteint, a-t-il poursuivi. Dans ce cadre, M. Boucetta a souligné la haute signification historique de la signature du manifeste de l’Indépendance en 1944 qui a permis au Mouvement National d’être parfaitement en accord avec feu S.M. Mohammed V sur la nécessité de dépasser le stade d’exigence de réformes pour l’abrogation pur et simple du traité du protectorat et partant la revendication de l’indépendance.
Cette démarche avait ouvert de nouvelles perspectives pour l’avènement de l’indépendance du Maroc notamment après les événements survenus au lendemain de 1944 et suite à l’action de feu S.M. Mohammed V et son digne successeur feu S.M. Hasan II, en collaboration avec le Mouvement National, pour faire front commun contre le général Juin qui voulait que le Roi du Maroc cesse tout lien avec le Parti de l’Istiqlal et renonce à la revendication de la fin du protectorat.
Selon M. Boucetta, également membre du Conseil de la présidence de l’Istiqlal, le plus important événement enregistré dans l’histoire du Maroc, particulièrement au début des années 50, fut le renvoi par le Résident général de l’époque des représentants du Parti de l’Istiqlal du conseil de gouvernement et l’avertissement adressé au Roi du Maroc de se soumettre aux exigences du colonisateur sous menace de le déposer. S’ensuit alors l’exil du défunt Souverain en 1953, se remémore M. Boucetta.
L’ancien secrétaire général du PI, a également retracé les événements qui se sont succédé après cette phase de l’histoire du Maroc marquée une intensité de la résistance et des appels incessants pour le retour d’exil du Roi et la fin du protectorat, deux revendications qui ont abouti en 1956 avec la fin du colonialisme et l’avènement d’une nouvelle ère de liberté.
M. Boucetta a souligné d’autre part l’importance des réformes politiques, sociales et économiques entreprises au Maroc sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI qui a inauguré une ère nouvelle en donnant un nouveau sens au concept de l’autorité et aux rapports gouvernants/gouvernés et en insistant sur le fait que l’organisation d’élections transparentes et crédibles sans l’intervention de l’administration est la voie suivie par le Maroc nouveau.
L’ex-secrétaire général de l’Istiqlal, qui avait présidé la Commission royale chargée de la réforme du statut personnel, a par ailleurs fait état des grands projets initiés par le Souverain dans le domaine social mettant l’accent sur les grands efforts déployés par le Souverain en faveur du développement humain durable.
Il a également affirmé que les amendements apportés au Code de la famille ont eu un grand retentissement dans le monde parce que le nouveau texte consacre l’égalité entre la femme et l’homme conformément à l’esprit de la charia, ce qui a suscité des réactions positives dans l’ensemble des pays musulmans.
Source : MAP