S’agissant des couleurs politiques, du côté francophone, c’est plutôt chez les socialistes qu’on retrouve la plupart des candidats, mais ils sont également en lice chez les centristes du CDH, les Ecolos, les libéraux du Mouvement réformateur (MR), mais aussi au Parti Jeune Musulman, une formation bruxelloise fondée par un belge converti, ainsi que sur des listes indépendantes et chez les marxistes-léninistes du Parti du Travail Belge (PTB/PVDA).
Du côté néerlandophone, les candidatures se concentrent chez les socialistes de SPA-Spirit, les écolos de Groen et les libéraux du VLD, ainsi que sur des listes indépendantes.
Toutefois, selon les observateurs, quelque soit le nombre des candidatures, les législatives fédérales ne constituent pas un véritable enjeu pour les candidats issus des communautés immigrées, puisque l’architecture institutionnelle du fédéralisme belge offre de réelles compétences de gestion autonome aux niveaux communal et régional où se tracent les véritables enjeux de la vie politique.
Lors de la précédente législature, les élus d’origine marocaine étaient sept au total, soit quatre au sénat (toutes des femmes) et trois à la Chambre des représentants.
MAP