Infos du Maroc
L’objectif est de dépasser certaines lacunes de l’expérience précédente et d’alléger la pression des examens exercée sur les candidats.
Cette année, le nombre des épreuves a été réduit. Celui des matières est passé de 4 ou 7 à 3 ou 4 lors de la première année.
Et à partir de l’année prochaine, ce chiffre sera de 4 ou 6 lors de la deuxième année. Pour certaines matières, on se contente du contrôle continu. Les responsables avancent des raisons particulières : les examens doivent répondre aux exigences des nouveaux programmes.
Quant aux coefficients, on n’a pas procédé à une révision pour garantir un équilibre entre les différentes disciplines.
Bonne nouvelle pour les candidats du baccalauréat, la note 0 ne sera pas automatiquement éliminatoire. Le correcteur est appelé désormais à accompagner sa décision d’un rapport justificatif.
Des comités régionaux spécialisés seront créés par le directeur des Académies régionales de l’Education et de la Formation.
Ils seront chargés d’examiner les cas de la note 0 pour l’appuyer ou la rejeter.
Cette fois-ci, l’annonce des résultats se fera dans les plus brefs délais. Des guides opérationnels relatifs aux différentes mesures liées aux examens ont été élaborés pour l’unification des procédures, l’encadrement et le contrôle.
Afin d’assurer une meilleure rentabilité de l’examen du baccalauréat et de donner une chance à un plus grand nombre de candidats pour obtenir le diplôme, les élèves qui obtiendront, cette année, la moyenne d’un minimum de 7/20 (au lieu de 8/20) pourront passer la session de rattrapage.
De nouvelles mesures organisationnelles ont été adoptées pour l’unification et l’amélioration des conditions dans lesquelles se déroulent les examens et renforcer la crédibilité des résultats. Pour bien cerner l’opération de l’évaluation pédagogique des examens, on a mis en place des critères objectifs et généralisés. Les grilles de correction sont désormais plus précises pour diminuer la marge des prévisions des correcteurs.
La confidentialité du travail des comités sera garantie en mettant en place des mécanismes pour que ses membres travaillent d’une manière indépendante de l’administration centrale.
Et ce, lors de toutes les phases relatives à l’élaboration des sujets et leur présentation aux directeurs des académies. Par le biais de ces mesures, on veut redonner au diplôme du baccalauréat la crédibilité dont il jouissait par le passé.
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Nouveau système
L’examen du baccalauréat est décliné en deux ans. La première année, les matières secondaires sont gérées au niveau régional. L’examen final, en deuxième année, compte pour 50% du résultat global.
Un système censé favoriser l’assiduité des élèves. Mais, dans bien de cas, l’élève passe en deuxième année sans qu’il y ait une moyenne de 10/20 dans l’examen régional et se trouve ainsi “piégé”.
Cette année, le passage à la deuxième année ne sera pas automatique pour ceux qui ont obtenu une moyenne entre 8 et 10.
L’élève et sa famille seront consultés pour décider si le lauréat peut réussir ou refaire l’année. Le comité de la classe statuera en fin de compte.
Jihane Gattioui
LE MATIN
