Le taux de réussite au baccalauréat de cette année dans l’enseignement public est de 39,2 %. Une évolution de 3,4 % par rapport à l’année scolaire 2003-2004 qui a enregistré un taux de réussite de 35,8 %, indique un communiqué du ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique. Ainsi, le nombre des admis de l’enseignement public est de 75 990. Selon les données du ministère, le taux des filles admises a atteint cette année 48,3 % par rapport au total des admis. Par ailleurs, la répartition des pourcentages des candidats admis par nature d’enseignement démontre que le taux de succès dans l’enseignement général a atteint 38,1% alors que dans l’enseignement originel, il est de 34,1%. Dans l’enseignement technique commercial, 4140 lycéens sont admis sur 7080 présents, soit 58,5 % de taux de réussite. Dans la branche technique industrielle, 1840 candidats ont passé l’examen avec succès sur 2850 présents. Pour ce qui est des séries de l’enseignement général où sont inscrits la majorité des lycéens (92,1 %), le taux de réussite dans la série Sciences mathématiques B a atteint 81,8 % alors qu’il est 69,2 % dans la série Sciences mathématiques A. Dans la série Lettres spécialité langues, ce taux est de 53,8 % alors qu’il est de 47,7 % dans la série Sciences expérimentales. Dans la série Lettres, 27,5 % des 91 760 candidats sont admis.
Concernant les résultats de l’enseignement privé, 1820 candidats sont admis, ce qui représente 69,7 % des présents à cette session normale. Les candidats libres qui ont passé avec succès leur examen sont en nombre de 3610, soit 14,8 % des candidats qui se sont présentés aux épreuves. Par ailleurs, 84 000 candidats devront se présenter aux épreuves de la session de rattrapage, qui aura lieu en juillet prochain. Ce qui représente 38 % de l’ensemble des présents à la session normale.
Après avoir décroché leur bac, les jeunes étudiants devraient franchir une autre étape décisive pour leur avenir. Ils devraient effectivement faire leur choix entre poursuivre leurs études dans des universités publiques ou opter plutôt pour des instituts privés. Concernant les instituts privés, ces jeunes auront l’embarras du choix puisque leur nombre n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Ils proposent un cursus de deux années ou plus. Ces dernières années, les étudiants y préfèrent poursuivre leurs études et reprochent aux universités publiques de ne pas tenir compte du besoin du marché et des entreprises en matière de compétences. Pour ceux qui n’ont pas réussi leur examen et ne souhaitant pas refaire l’année, des écoles privées pour les étudiants sans bac pullulent également dans le Royaume.
source:aujourdhui