Des vivres leur ont été distribués, poursuit la même source, faisant savoir que suite à une nouvelle alerte faite par les services de la Météorologie Nationale, les autorités resteront mobilisées en cette circonstance.
Un communiqué de la préfecture d’Al Haouz, parvenu mercredi matin à la MAP, avait indiqué qu’une femme âgée de 45 ans a trouvé la mort alors qu’un enfant de 9 ans a été porté disparu lors de ces averses, rappelle-t-on.
Une vingtaine de voitures ont été également endommagées, a ajouté la même source, soulignant que vers 18h40 le débit du Oued de l’Ourika a atteint 286 m3/s à la station hydraulique de Tazitounte et ce, à cause des eaux des crues déversées par les écoulements des Chaabas.
Vers 20 heures, la situation est redevenue normale puisque le débit du Oued de l’Ourika a baissé à 8,40 m3/s, a indiqué le communiqué, notant que l’alerte a été donnée en temps opportun par le système de la prévention et d’alerte aux crues (SPAC) installé au poste Irghef, avertissant ainsi les estivants et la population locale par haut parleur du poste d’alarme pour une évacuation immédiate et urgente, ce qui a permis de sauver d’innombrables vies humaines.
Aussitôt avertis, des représentants des autorités locales et provinciales, de la Gendarmerie Royale, des Forces Auxiliaires, de la Protection Civile, ainsi que des responsables de la direction provinciale de l’Equipement et de la délégation provinciale de la Santé se sont rendus sur les lieux pour instaurer un P.C d’urgence et prendre toutes les mesures nécessaires, indique la même source.
Il a été procédé ainsi à la mobilisation de l’ensemble des moyens humains et matériels pour débloquer la situation et porter secours aux personnes en détresse, notamment avec la mobilisation de plusieurs engins et véhicules, dont des camions et des ambulances, outre le déploiement de 4 médecins, 5 infirmiers, 25 éléments de la Gendarmerie Royale, 41 membres des Forces Auxiliaires et 10 éléments de la protection civile, précise la même source.
Grâce au projet de développement du Bassin Versant du Oued Ourika, d’un montant de 100.000.000 DH, qui a débuté en 2000 et en est actuellement à sa dernière phase d’exécution (80 pc des travaux réalisés), les effets néfastes que pourraient engendrer ces fortes averses orageuses ont pu être considérablement atténués, conclut la même source.
Financé par la Fondation Hassan II pour le Développement Economique et Social, ce projet porte essentiellement sur le traitement mécanique des Ravins les plus névralgiques et sur le traitement biologique, ainsi que sur des actions de désenclavement des Douars de l’Ourika.
MAP