Avant de cibler ces trois frères, les limiers de la PJ d’Anfa se sont lancés à la recherche du fournisseur de Rabii, à savoir Jalil. Arrêté au même quartier que Rabii, juste à côté du café Sebta, il s’est avéré pour les enquêteurs qu’il s’agissait d’une grosse prise qui venait de quitter le Complexe pénitencier d’Oukacha après avoir purgé une peine d’emprisonnement ferme. Jalil qui a dévoilé aux enquêteurs les noms des huit membres de la bande dont six sont toujours en état de fuite a été mis hors d’état de nuire alors qu’il était en possession d’une somme de mille cinq cent dirhams. La perquisition effectuée à son appartement situé à la rue El Hajeb, quartier Bourgogne s’est soldée par la saisie de sept plaquettes de chira d’une quantité globale de 598 g. Qui l’approvisionnait ? C’était un certain Mohamed. E. épinglé au boulevard La Corniche, à Aïn Diab. Ce dernier était en possession de dix-huit plaquettes de chira et de six grammes de cocaïne et en compagnie de son complice, Abdelali, qui lui assurait la surveillance à bord d’une Mercedes 190 immatriculée au Maroc.
En se dépêchant sur l’appartement de Mohamed. E, situé sur le boulevard Bordeaux, les enquêteurs ont procédé à une perquisition qui n’a abouti à aucune saisie. Seulement, quand ils s’apprêtaient à y quitter, ils ont été surpris par la coupure du courant électrique. Tout d’un coup, ils se sont retrouvés devant deux jeunes hommes dont le concierge de l’immeuble.
Tous deux en état d’ivresse et armés de couteaux, qui les injuriaient et les menaçaient de mort s’ils ne libèrent pas Mohamed. Avec abnégation, les limiers sont arrivés à les maîtriser et les arrêter. L’enquête est toujours en cours pour l’arrestation de toutes les personnes qui sont encore en état de fuite. Alors que les neuf membre de la bande arrêtés, ils ont été traduits devant la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca.
Abderrafii ALOUMLIKI
Aujourdhui.ma