Ils ont également appelé à l’identification des acteurs publics et des intervenants privés nationaux dans le domaine de la migration et du développement, à la définition des rôles et attributions de chacun d’entre eux, à l’amélioration de l’environnement de l’investissement au Maroc et à l’allégement des procédures d’accès des MRE aux crédits bancaires.
Les recommandations de cet atelier, présentées au nom de Mme Nouzha Chekrouni, ministre déléguée chargée des Marocains résidents à l’Etranger, par M. Jaouad Lhamdi Essafir, directeur des affaires consulaires et sociales au ministère des affaires étrangères et de la coopération, soulignent la nécessité de réduire les coûts de transferts de fonds.
Elles mettent en relief l’importance d’élaborer une stratégie de communication et d’information auprès des MRE pour promouvoir leurs investissements en leur expliquant le cadre réglementaire et procédural en la matière.
Ces recommandations, présentées en présence du représentant du Fonds des Nations unies pour la population, M. Georges Georgi ainsi que d’autres personnalités, appellent à améliorer les conditions d’accueil aux frontières, à encourager les pays d’accueil à développer des politiques d’intégration et de développement humain en concertation avec les pays d’origine.
Pour une politique nationale migratoire globale et intégrée
Les participants ont mis l’accent sur l’importance d’inciter les pays d’accueil à ratifier la convention internationale des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, entrée en vigueur en 2003, ainsi que les conventions de l’Organisation internationale de travail N 97 et N 143 et d’encourager la participation des migrants à la gestion de la vie publique.
Ils ont appelé à la création d’un comité de suivi et de réflexion sur les questions migratoires, composé de l’ensemble des départements publics intervenant dans ce domaine, de chercheurs, d’ONGs spécialisées, de la société civile et du Système des Nations unies au Maroc.
Cet atelier, organisé les 26 et 27 juillet dernier par le ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’Etranger et les agences des Nations unies au Maroc, vise à lancer une réflexion pour définir les lignes directrices d’une politique nationale migratoire globale et intégrée, dans le cadre du dialogue et de la concertation entre les différents intervenants nationaux (gouvernement, société civile, opérateurs économiques et sociaux).
Les participants ont débattu des incidences de la migration internationale sur le développement, des migrations irrégulières et la gestion internationale des flux migratoires, des migrants au sein des sociétés d’accueil et de la migration interne et migration internationale.
Les travaux de cet atelier ont porté sur les rapports du secrétaire général des Nations unies sur la migration internationale, du comité mondial sur la migration internationale ainsi que sur les conclusions de la conférence Europe-afrique sur la migration et le développement tenue récemment à Rabat.
Ont pris part à cet atelier, des représentants des agences des Nations unies au Maroc, des universitaires, des chercheurs et plusieurs organisations non gouvernementales spécialisées.
MAP