Dans le même contexte, des opérations de vaccination ont été organisées contre le charbon bactérien, les parasitoses internes et externes et contre les entérotoxémies dans les zones enclavées.
Dans les régions à risque, plus de 5 millions têtes ont été vaccinés contre la blue tongue, apprend-on de même source. Par ailleurs, la majorité des animaux qui seront mis sur le marché sont de race Timhdit, Sardi, Beni Guil, Boujaâd et D’man. La région du Moyen Atlas a été la plus prolifique cette année avec près de 1,5 million de brebis de race Timhdit.
Cette race, connue par sa rusticité, se caractérise aussi par des brebis qui varient entre 45 et 55 kg. En seconde place, viennent environ 1,2 million de moutons localisés sur le plateau de l’Oriental et le Sud-Est. Les ovins de Béni Guil sont de taille variant entre 40 et 50 cm chez la femelle, 60 et 65 cm chez le mâle.
La race Sardi, pour sa part, offre cette année près de 750 000 têtes. Le poids de cette catégorie est entre 70 et 100 kg pour les mâles et de 45 à 60 kg pour les femelles. Bien que l’offre globale en ovins soit suffisante pour la demande du marché marocain, la qualité d’engraissement risque d’être moins satisfaisante que l’année dernière en raison du déficit fourrager enregistré cette année.
Toutefois, le ministère de l’Agriculture a essayé de pallier cette situation en assurant la gratuité du transport de l’orge, son exonération des taxes et la baisse des droits de douane sur certains aliments de bétail.
Source : Lematin