Parti le 21 mai de Tiznit, l’autocar, qui transportait 32 personnes, dont les deux chauffeurs, roulait vers la région parisienne lorsqu’il est venu s’encastrer à vive allure, vers 02H50, dans une pile de pont sur le bord de l’autoroute, après s’être déporté sur la droite pour une raison inconnue, selon les gendarmes.
Le plan rouge a été déclenché, mobilisant 140 pompiers, 25 gendarmes qui ont installé un poste médical avancé sur les lieux de l’accident, et quatre hélicoptères pour évacuer les blessés vers les hôpitaux de Blois, Tours et Orléans.
L’état invraisemblable du car montre que le choc a été d’une extrême violence, a souligné le ministre français des Transports, M. Dominique Bussereau qui s’est rendu sur les lieux de l’accident en début de matinée.
M. Bussereau a annoncé qu’une double enquête, judiciaire sous le contrôle du procureur de la République de Blois et technique sous l’égide du Bureau enquête accidents du ministère des Transports, allait être ouverte.
Une des hypothèses possibles est celle de l’endormissement du chauffeur, qui est décédé dans l’accident, selon le préfet du Loir-et-Cher, présent lui aussi sur les lieux.
Après avoir pris connaissance de cet accident tragique, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a ordonné à l’ambassadeur de Sa Majesté à Paris de se rendre sur les lieux et d’assurer le suivi et la coordination des opérations de secours, indique un communiqué du Cabinet Royal.
Le Souverain a également donné Ses Hautes Instructions pour la prise en charge personnelle des soins médicaux des blessés et des frais de rapatriement au Maroc des dépouilles des personnes décédées, ajoute la même source.
Les autorités diplomatiques et consulaires du Royaume en France ont été instruites pour prendre les mesures afin d’apporter le soutien et l’assistance nécessaires aux familles des victimes et des blessés, selon le communiqué.
MAP