Sachant qu’en moyenne, l’élimination d’une tonne de pesticides obsolètes coûte quelque 3500 dollars US, il n’est pas difficile de se faire une idée sur le montant nécessaire pour le Maroc pour se débarrasser de ces poisons qui s’apparentent à juste titre à une véritable bombe à retardement.
En Afrique, c’est l’Ethiopie qui détient l’un des stocks les plus importants. La FAO estime que près de 3 000 tonnes de résidus de pesticides dangereux sont stockés dans près de 1 000 sites dans l’ensemble du pays, menaçant la santé de milliers de personnes et polluant l’environnement.
Certains de ces produits chimiques sont si toxiques que quelques grammes suffiraient à empoisonner des milliers de personnes ou à contaminer des zones étendues. «La bombe à retardement que constituent ces stocks ne fait qu’aggraver les difficultés des populations pauvres en entraînant de graves risques pour leur santé», nous a précisé un expert international. «Ils menacent la sécurité alimentaire en polluant les nappes phréatiques et les sols, qui sont les ressources primordiales pour la production vivrière».
source:lematin