Les 44 immigrants, qui disent provenir du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Mali et de la Gambie, ont été interceptés, vers 9h30, par un bateau de sauvetage maritime à quelques milles du littoral de Valle Gran Rey .
L’embarcation a été remorquée vers le port de Saint-Sébastien de la Gomera et les clandestins ont été conduits au centre provisoire d’internement El Camello .
D’autre part, un autre groupe de 13 Marocains, dont deux mineurs, a été arrêté, samedi matin, par la garde civile, peu après son débarquement d’une patéra sur les côtes de Fuerteventura.
L’embarcation, de quelque 6 mètres de longueur, avait été détectée, par des radars du service intégral de surveillance extérieure (SIVE) de la Garde civile, alors qu’elle naviguait à quelques milles de la côte de Morro Jable de la commune de Pajara.
D’autre part, un autre cayuco avec à bord un nombre indéterminé de clandestins a été localisé dans l’après-midi par un bateau de sauvetage maritime au large de la côte de Los Abrigos , au sud de Tenerife.
Les occupants de la pirogue doivent arriver dans les prochaines heures au port de Los Cristianos , au sud de Tenerife.
Ces nouvelles interceptions interviennent au moment où les autorités locales annoncent le rapatriement aux pays d’origine et le transfert, depuis le 11 septembre, vers la Péninsule ibérique de plus de 3.000 clandestins pour décongestionner les centres d’internement, qui accueillent plus de 7.000 clandestins en majorité Subsahariens. Selon des sources de la Délégation du Gouvernement à Las Palmas, depuis quelque 3.500 immigrants ont été expulsés hors des Iles Canaries. Ainsi, 2.200 ont été transférés vers la Péninsule et 1.300 rapatriés, selon les mêmes sources.
Près de 26.000 sans-papiers ont débarqué dans l’archipel espagnol depuis le début de l’année, selon les autorités régionales.
MAP