Voilà une nouvelle hormone qui serait maîtresse de notre poids !

Ce serait en quelque sorte une anti-ghréline. Elle est comme cette dernière fabriquée par l’estomac et l’intestin grêle, mais son action serait diamétralement opposée. L’obestatine ne stimule pas l’appétit, elle l’inhibe.

Des rats qui avaient reçu de l’obestatine ont ensuite mangé deux fois moins que leurs congénères, précise Aaron Hsueh, auteur de l’étude et endocrinologue à la Stanford University School of Medicine, aux Etats-Unis. Nous avons même constaté un ralentissement du mouvement de digestion (le péristaltisme qui fait progresser le bol alimentaire dans le tube digestif, n.d.l.r.), de l’estomac aux intestins. Hsueh et son équipe présentent leur découverte comme une clé supplémentaire qui ouvre de nouvelles portes dans la lutte contre l’obésité. Une obésité qui, rappelons-le, touche plus de six adultes sur dix outre-Atlantique. En France, une personne sur deux est concernée par le surpoids ou l’obésité. Un fléau qui serait selon l’OMS, responsable de 60% des décès dans le monde…

Source : Destination Santé

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