Le Pr Ahmed El-Sohemy et son équipe, de l’Université de Toronto, ont conduit leur étude… au Costa-Rica. Logique, c’est un des hauts lieux de la culture du café ! Ils se sont intéressés à 2 000 patients qui avaient subi un infarctus non mortel, 2 000 autres personnes constituant le groupe contrôle.
Le génotype de chacun a été déterminé, tous les sujets répondant également à un questionnaire pour évaluer leur consommation de café. L’auteur a ainsi observé que les porteurs d’une variation génétique particulière éliminaient la caféine plus lentement que les autres. Leur risque d’infarctus s’est également avéré augmenté de 36% à partir de 2-3 tasses de café par jour. Et de 64% au-delà de 4 tasses. Quant à ceux qui métabolisent plus rapidement la caféine, ils diminuent leurs risques de 22% et 1% respectivement.
L’excès de café serait donc préjudiciable à certains coeurs. Dommage toutefois que les auteurs ne précisent pas la variété du café étudié (arabica ou robusta) ni son mode de préparation en filtre ou sous pression…
Source: Destination Santé