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Pour sa part, la présidente de l’organisation Solidarité aux femmes de l’Afrique (FAS), basée à Genève, Mme Marie Louise Baricako a fait savoir que l’objectif primordial de cette rencontre est de soutenir nos s£urs du Darfour et de partager nos propres expériences en vue de ramener la paix à d’autres régions africaines en situation de conflit, exhortant les négociateurs de paix et la communauté internationale à veiller à ce que les femmes du Darfour disposent de tous les moyens pour défendre leurs intérêts à la table des négociations Les participantes à cette conférence, tenue en marge du 10-ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africain, qui aura lieu du 31 janvier au 2 février prochain à Addis-Abeba, ont élaboré un plan d’action pour faire entendre la voix des femmes lors du processus de paix au Darfour.
Depuis que le conflit a éclaté au Darfour en 2002, les femmes ont été la cible de la violence sexuelle et domestique. De même, les structures sociales traditionnelles ont été rompues pendant le déplacement des femmes dans les camps de réfugiés, ont souligné les participantes à cette conférence initiée par le Centre africain pour le genre et le développement social de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la Commission de l’Union africaine et le Département britannique pour le Développement International (DFID).
La province soudanaise de Darfour est le théâtre d’une guerre entre le gouvernement soudanais et les factions rebelles, qui a fait plus de 200.000 tués.
Le conflit a également fait plus de deux millions de déplacés vivant pour la plupart dans des camps de réfugiés. Près de 230.000 autres réfugiés vivent actuellement au Tchad voisin.
MAP
