Elle met en lumière les écarts souvent considérables qui existent entre les filles des groupes minoritaires et majoritaires en termes de scolarisation et d’achèvement des études, un phénomène auquel on n’avait pas prêté attention jusqu’ici indique le co-auteur de l’étude, Mme Maureen A. Lewis, économiste en chef par intérim pour le Réseau Développement humain de la Banque mondiale.
Alors que le niveau de scolarisation des filles rattrape, voire dépasse, celui des garçons dans beaucoup de pays, les filles des groupes minoritaires marginalisés restent au bas de l’échelle en termes d’éducation.
Des études ont démontré qu’une réduction des disparités entre les sexes en matière d’éducation a un impact positif sur la croissance économique. En revanche, le manque d’éducation et de qualifications rend bien plus difficile la possibilité pour elles et leur famille d’échapper à l’extrême pauvreté et de se protéger contre la violence familiale et le VIH/SIDA.
Vu ses incidences positives sur le développement économique et social, les pays ne peuvent pas se permettre de négliger l’éducation des filles, soulignent à cet égard Mme Lewis et l’autre co-auteur de l’étude, Marlaine E.Lockheed, ancien chef du Secteur Education à la Banque.
MAP