L’UAF appelle à augmenter la représentativité des femmes à la Chambre des représentants
L’Union de l’action féminine (UAF) a appelé à «prendre toutes les mesures susceptibles d’augmenter la représentativité des femmes à plus du tiers à la Chambre des représentants, pour renforcer la participation des femmes marocaines dans la prise de décision». L’UAF a souligné, dans un communiqué publié à l’issue de la session ordinaire de son conseil national tenu vendredi à Rabat, son attachement au mode de scrutin de liste et à la liste nationale.
L’UAF a également salué la décision du Maroc de lever les réserves sur la convention de lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et son adhésion au protocole facultatif annexé à la convention, appelant à prendre les mesures à même de mettre en œuvre cette décision dans les plus brefs délais.
Elle a appelé à cet égard à accélérer la réforme de la loi sur la nationalité conformément au contenu du discours Royal donnant aux enfants nés d’une mère marocaine, mariée à un étranger, le droit à la nationalité marocaine. Le communiqué a noté avec satisfaction l’élection du Maroc au conseil international des droits de l’Homme, vu les avancées qu’il a réalisées dans les domaines juridique et démocratique, appelant à compléter la mise en œuvre des engagements internationaux du Maroc dans le domaine des droits de la femme.
Concernant les développements de la question du Sahara, l’Union a appelé la communauté internationale à appuyer la proposition marocaine d’accorder une autonomie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté nationale. L’UAF a également dénoncé les violations perpétrées par «le polisario» contre les séquestrés dans les camps de Tindouf, appelant la communauté internationale à intervenir pour mettre un terme à ces violations et à la séquestration des femmes et des enfants dans ces camps de la honte.
_________________________________
Plus de 35.000 Ethiopiens malades du sida bénéficient d’un traitement anti-rétroviral
Plus de 35.000 Ethiopiens malades du sida bénéficient d’un traitement anti-rétroviral dans des hôpitaux publics et privés, contre 900 malades l’année dernière, a indiqué lundi l’agence éthiopienne d’information ENA.
Les dispositions ont été prises pour distribuer des médicaments anti-rétroviraux dans 73 centres de santé à travers tout le territoire national, a précisé l’agence, qui cite le service de presse du ministère de la Santé. Actuellement, 60 hôpitaux publics et 15 polycliniques privées dispensent ces traitements à leurs patients, précise l’agence, selon laquelle 34.000 malades jouissent gratuitement de ces médicaments, alors que plus de 1.000 autres sont suivis dans des établissements privés.
Selon le ministère, tous les malades du sida devront très prochainement profiter gratuitement d’un tel traitement, dans le but de réduire l’impact de la maladie sur le développement socio-économique du pays et la lutte contre la pauvreté. Le gouvernement éthiopien avait en effet annoncé, lors du lancement en janvier 2005 de son premier programme de distribution d’anti-rétroviraux, qu’il ambitionnait d’atteindre 200.000 bénéficiaires en août 2008.
D’après le gouvernement, environ deux millions d’Ethiopiens sont malades du sida, 6 % vivent dans les zones urbaines et 2,6 % dans les régions rurales. Selon des ONG opérant dans le domaine, l’Ethiopie compte plus de trois millions de personnes infectées par le virus du sida sur une population totale de 73 millions d’habitants.
Depuis les deux premiers cas enregistrés en 1986 en Ethiopie, environ 1,8 million de personnes sont mortes du sida. Ce chiffre doublera d’ici 2008, selon le ministère de la Santé. En raison de la pandémie, l’espérance de vie en Ethiopie a diminué de cinq ans et s’établit désormais à 46 ans. L’utilisation à une grande échelle d’anti-rétroviraux devra en principe inverser la tendance d’ici quelques années.
MAP