Cette conférence a pour objectif l’adoption d’un plan d’action pour la mise en oeuvre de la Déclaration solennelle sur le genre, adoptée par les pays africains en juillet 2004 à Addis Abéba, et d’un cadre de suivi continental, a affirmé la ministre sénégalaise de la femme, de la famille et du développement social, Aida Mbodj.
Mme Mbodj a souligné que le protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des femmes en Afrique, a été ratifié par 13 pays, alors que 15 ratifications sont nécessaires à l’entrée en vigueur du document. Elle a exprimé son espoir de voir, d’ici deux mois, les deux signatures restantes pour l’entrée en vigueur du protocole.
Sur proposition du président sénégalais, Me Abodoulaye Wade, les chefs d’Etat africains, présents au sommet d’Addis Abéba en 2004, avaient adopté une déclaration solennelle sur l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique, dans laquelle ils convenaient d’appuyer le lancement des campagnes de sensibilisation visant à assurer l’entrée en vigueur du protocole avant 2005.
Selon la ministre sénégalaise, cette déclaration comble un vide important parce qu’elle traduit la volonté politique des décideurs de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique.
La conférence ministérielle de Dakar verra l’harmonisation, pour la première fois, des agendas de l’Union africaine et de la commission économique pour l’Afrique (CEA), une institution spécialisée de l’ONU, sur les questions de la femme et du genre.
Source : Menara