Fiche culinaire : l’avocat

Acides gras essentiels et vitamine E

Souvent pointé du doigt à cause de sa richesse en graisses, l’avocat convient en fait parfaitement aux personnes à forts besoins énergétiques, comme les sportifs ou les enfants en pleine croissance.

Riche en lipides, l’avocat apporte très majoritairement des acides gras insaturés bénéfiques pour la santé cardio-vasculaire.

La consommation d’un demi-avocat (environ 100 g net) fournit plus de 8 g d’acide oléique, dont on connaît aujourd’hui le rôle favorable pour le maintien d’un taux optimal de « bon cholestérol » (le cholestérol HDL) dans le sang. Et 1,8 g (soit 10 % de la quantité recommandée quotidiennement) d’acide linoléique, un acide gras essentiel qui intervient pour faciliter la baisse du cholestérol sanguin.

Il faut souligner l’excellent rapport vitamine E /acides gras poly-insaturés dans l’avocat. On estime en effet que pour chaque gramme d’acide gras poly-insaturé, on doit trouver dans l’alimentation au moins 0,6 mg de vitamine E. Dans l’avocat, l’apport de vitamine E est pratiquement de 1 mg par gramme d’acide gras poly-insaturé, ce qui protège d’une façon optimale les acides gras poly-insaturés de l’oxydation.

Vitamines et en minéraux

L’avocat représente une grande source de magnésium, et surtout de potassium (550 mg pour 100 g), bénéfique pour la tension artérielle. De même, le phosphore, mais aussi le fer, le cuivre et le zinc font de ce fruit une mine non négligeable de minéraux et oligo-éléments.

La richesse de l’avocat en vitamines lui permet de couvrir une bonne partie des apports journaliers recommandés. On compte, entre autres, la vitamine C (11 mg pour 100 g, soit autant que la banane), B, et surtout E, qui offre des propriétés anti-oxydantes permettant de lutter efficacement contre le vieillissement.

A noter que l’avocat est régulièrement utilisé dans la fabrication de produits cosmétiques, notamment pour les effets régénérateurs qu’il distille sur le cuir chevelu ou la peau.

Dégustation

Lors de l’achat du fruit, il conviendra plutôt de choisir un avocat encore ferme et sans tâche, afin de le laisser mûrir jusqu’au jour de sa dégustation. Si l’on souhaite accélérer le processus de maturation, il suffit d’enrouler l’avocat dans du papier journal, ou de simplement le placer dans une corbeille à fruits, aux côtés de pommes ou de bananes qui dégagent naturellement de l’éthylène. A l’inverse pour retarder le mûrissement d’une bonne semaine, l’avocat devra être entreposé dans le bac à légume du réfrigérateur.

Allergique au grand air, la chair jaune de l’avocat a tendance à s’oxyder et à noircir rapidement. Si tel est le cas, arrosez-la simplement de jus de citron, un anti-oxydant très efficace. L’avocat peut également se congeler, mais impérativement en purée avec, encore une fois, du jus de citron. Si par hasard, la peau rechigne à se détacher de la chair, l’astuce consiste à réchauffer quelques instants l’avocat entre ses mains pour faciliter l’épluchage.

L’avocat servi « mûr à point » est tendre et digeste. Il est préférable de le déguster sans ajout supplémentaire de corps gras (vinaigrette ou mayonnaise), mais en l’accommodant tout simplement avec du jus de citron, un peu de sel et de poivre.

Sources :

Medisite.fr

Encyclopédie Wikipédia

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