L’étude souligne que les femmes immigrées, qui occupent 30 PC des nouveaux postes décrochés par la gente féminine, restent sans emploi moins fréquemment que les espagnoles.
Cet état de fait s’explique par la grande disponibilité des immigrées à travailler dans n’importe quel secteur, avec un salaire moindre et des conditions contractuelles moins avantageuses.
Le rapport estime à moins 30 PC (voire -50 PC dans le cas des personnes en situation irrégulière) le salaire perçu par une femme immigrée face à une espagnole qui occupe le même emploi.
Sur les 800.000 femmes immigrées en Espagne recensées en 2005, environ 60 PC proviennent d’Amérique Latine. La prédominance de cette catégorie s’explique par des facteurs sociaux et linguistiques qui font que les latino-américaines, parlant le plus souvent espagnol, exceptées les brésiliennes, occupent plus facilement un travail domestique que les femmes d’autres nationalités.
Ces facteurs ont fait aussi que le processus de féminisation de l’immigration s’est accéléré l’année dernière eu égard à la forte demande du travail domestique et en matière d’attention aux enfants et personnes âgées.
Le nombre d’immigrés, hommes et femmes, recensé au 1er janvier 2006 en Espagne, a atteint 3,88 millions d’âmes sur un total de 44 millions d’habitants, soit environ 9 PC de la population en Espagne.
Les ressortissants marocains représentent toujours la première communauté étrangère avec 535.000 personnes, dont 180.000 femmes.
MAP