Selon le rapport du BIT, le nombre croissant de travailleurs migrants partis chercher de meilleures possibilités d’emploi à l’étranger a suscité, dans les pays d’accueil, hostilité et inquiétude, sources de pratiques discriminatoires plus marquées.
Outre les formes traditionnelles de discrimination – dont certaines fondées sur l’ethnicité ou la caste -, de nouvelles pratiques sont apparues concernant le mode de vie et l’état de santé, notamment en matière de VIH/SIDA, a-t-elle relevé. Isolement social, violence, harcèlement verbal ou insultes sont autant d’autres formes de discrimination.
Selon le rapport, a-t-elle dit, des cadres législatifs et des moyens d’application efficaces sont nécessaires pour garantir l’égalité de traitement des travailleurs. Ces cadres législatifs doivent être conformes aux conventions internationales et à la charte de l’OIT, qui insistent sur le respect des droits des travailleurs et des travailleuses.
Elle a fait savoir aussi que le choix du lieu de travail pour combattre la discrimination s’explique par le fait qu’il s’agit de l’endroit stratégique pour libérer la société de la discrimination. Un lieu de travail, qui réunit des travailleurs et travailleuses de race et d’âge différents et les traite équitablement contribue à instaurer une communauté d’intérêts, a-t-elle dit.
MAP