Il avertit que l’écart constaté entre les deux sexes parmi les nouveau-nés se creuse et aura des conséquences plus graves que prévu, et que les efforts pour valoriser le statut du sexe féminin arrivent un peu tard et ne pourront qu’atténuer le problème.
En Chine, où les garçons sont traditionnellement préférés aux filles et où la plupart des couples ne peuvent avoir qu’un seul enfant, un grand nombre de futurs parents ont recours à l’avortement si les tests prouvent que le foetus est de sexe féminin.
Le résultat est que l’on compte 119 garçons pour 100 filles nées en Chine, un taux bien plus élevé que le taux général de 103 à 107 garçons pour 100 filles.
Les experts craignent que le manque de femmes entraîne plus d’homosexualité masculine, de prostitution et de crimes sociaux.
Zhao Baige, vice-ministre de la Commission d’Etat pour la Population et le Planning familial, a annoncé que des responsables seront envoyés dans tout le pays afin d’évaluer l’efficacité des mesures prises cette année pour rétablir l’équilibre.
MAP