Accouchement : une femme meurt toutes les six heures

Un document qui n’est ni un réquisitoire, ni une polémique, mais un plaidoyer, selon ses auteurs et qui veut simplement mettre fin au silence de l’opinion publique ainsi que celui des pouvoirs publics face à «l’exclusion de la santé des femmes par la plupart des mutuelles et assurances, à des moments clés de leur vie : la grossesse, l’accouchement, la contraception, la stérilité, la ménopause et ses conséquences, le dépistage des cancers du sein et du col, etc.»

Par ailleurs, ce collectif lance un appel pour se mobiliser afin de dépister les IST comme le sida, dont la progression montre une courbe exponentielle capable de nous exploser à la figure dans 20 ans.

Comment peut-on, aujourd’hui encore, permettre à un couple de se marier sans se référer à un bilan biologique et clinique complet avec les résultats des examens à l’appui, inscrits dans un document médical obligatoire avant le contrat de mariage. A ce sujet, nous avons eu l’idée de créer un carnet médical prénuptial, document que nous espérons indispensable et où figureront les analyses biologiques obligatoires, lance Dr Mohamed Yacoubi de la Société Marocaine de Fertilité et de Contraception.

Enfin, rappelons que le Maroc consacre 5,15% du budget de l’Etat au ministère de la Santé, une somme à laquelle se rajoute une coopération internationale (6% du budget de ce ministère). Les ressources de financement de la santé sont réparties entre l’Etat (26%), les assurances (17%) et les ménages qui sont en charge de la plus grande part (57%).

Lematin

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