Expliquant les vertus de tels projets, M. Ahmed Hassen, président d’une association communautaire de Aït Sedrat a fait savoir que les bassins hydriques traditionnels ont permis au bergers d’abreuver leurs troupeaux dans des endroits plus proches et diversifiés.
Le groupe de journalistes s’est également rendu au site du club féminin réalisé en partenariat avec l’Association des Gorges de Toudgha dans le cadre d’un plan intégré qui comprend la sensibilisation des femmes à l’intérêt de la conservation de la biodiversité et aux dangers de l’exploitation abusive du bois de feu.
Le package d’interventions comprend également le renforcement des capacités féminines en matière de commercialisation des produits de terroir, notamment les tapis et leur encouragement à procurer du gaz de butane au lieu du bois de feu.
A Boutghrar, les responsables du programme Transhumance et Biodiversité ont présenté un projet relatif à la promotion de l’écotourisme conçu en partenariat avec l’association des propriétaires des gîtes touristiques au M’goune ans la province d’Ouarzazate.
Le projet porte essentiellement sur la sensibilisation des propriétaires des gîtes sur l’importance de la préservation de l’environnement à travers l’utilisation du gaz de butane dans la cuisson et le chauffage d’eau ainsi que des sessions de formation pour le renforcement de leurs capacités.
Le programme Transhumance et Biodiversité dans le versant sud du Haut Atlas qui concerne près de 200 milles personnes dans les sites d’Imeghrane, d’Aït Sedrat, des M’goun sur une superficie d’environ 700 milles ha, nécessite une enveloppe financière de l’ordre de 97 millions de DH.
Initié dans le cadre d’un partenariat entre le gouvernement marocain et le PNUD, ce projet vise la mise en place de projets intégrés pour la conservation de la biodiversité à travers la relance de la biodiversité et le développement local participatif.
MAP