Ce flux ne se fait pas, cependant, au détriment des investissements traditionnels en provenance des pays européens, particulièrement de la France et de l’Espagne, relève la publication, ajoutant que ces derniers ne ratent aucune occasion pour consolider leurs positions dans certains domaines tels le tourisme, le secteur bancaire et les différentes industries de transformation.
Et de souligner que ce climat des affaires très encourageant, accompagné d’une libéralisation du secteur bancaire et du marché financier, n’a fait que booster les IDE qui sont devenus un des principaux moteurs de l’économie marocaine.
Après avoir passé en revue les importants investissements réalisés au Maroc par les grands groupes émiratis tels Al -Qudra, Emâar ou Doubaï Holding, et le groupe qatari Al-Diar, le magazine note que les investisseurs arabes sont déterminés à investir dans le Royaume où ils sont certains de réaliser des plus-values sur le court et le moyen termes.
Il précise à cet égard que les groupes Al -Qudra et Emâar se sont engagés à investir 13 milliards de dollars dans les grands chantiers au Maroc d’ici à 2010. Pour la publication, la seule ville de Marrakech a drainé plus de 12 milliards de dollars d’investissements étrangers dans le domaine de l’immobilier touristique, une somme qui pourrait atteindre les 16 milliards à la fin de l’année.
Faisant état de l’ouverture d’autres villes aux investissements des pays arabes, le magazine indique que les villes de Fès et de Mekhnès commencent à séduire les investisseurs saoudiens, qui étudient la façon de se positionner sur le marché de l’immobilier dans la cité spirituelle du Royaume et celui de l’agroalimentaire dans la cité ismaélienne.
MAP