BMCE-Bank, qui vient de rendre public son rapport d’activité 2004, explique cette performance par les contributions significatives de certaines filiales (BMCE Capital Bourse, Maghrébail et la Banque de développement du Mali) et le bon comportement du produit net bancaire, qui a atteint 2,4 milliards DH, en hausse de 9,5 % par rapport à l’année d’avant.
Le volume des crédits accordés à la clientèle s’est élevé en 2004 à quelque 26,4 milliards de dirhams, s’inscrivant en hausse de 8 % par rapport à 2003, ajoute le rapport, notant que la part de marché de la Banque est resté stable en comparaison avec 2003 (15,8 %).
La Banque précise, par ailleurs, que son total bilan s’est accru de 11,5 % pour dépasser les 64 milliards de dirhams, et que les dépôts de la clientèle ont atteint 53,3 milliards de dirhams, soit une hausse de 12,6 % et un gain de part de marché de 16,5 %.
Ces réalisations ont été enregistrées, hormis la situation concurrentielle du marché, dans un contexte où la Banque a conduit de front plusieurs chantiers structurants, a expliqué le président directeur général de la BMCE, M. Othman Benjelloun.
La Banque a été choisie en 2004 pour la troisième fois en tant que banque de l’année par le magazine The Banker du Groupe Financial Times, et a été la première entreprise non européenne dans la région à avoir fait l’objet d’un rating social par l’Agence européenne de notation sociale VIGEO, lit-on dans le rapport.
L’année 2004 a été, en effet, marquée particulièrement par l’acquisition de 10 % du capital de BMCE Bank par la banque française Crédit industriel et commercial (CIC), la participation de Morgan Stanley Investment Management à hauteur de 3 % dans le capital de la Banque et la prise de participation par la BMCE de 25 % dans une banque congolaise.
Pour l’année 2005, BMCE-Bank compte poursuivre sa stratégie de diversification géographique et par produit, parallèlement au développement de l’activité relative aux Marocains résidant à l’étranger. Elle projette également de mettre en place un système d’information géographique pour le choix des implantations et des investissements.
Source : MAP