Il s’agit de la portée scientifique du Coran qui constitue une véritable mine d’enseignements et de vérités que la communauté scientifique du monde entier n’a pas fini d’explorer. Des Sourates du Livre sacré sont ainsi passées à la loupe du chercheur pour en extraire des trésors précieux à la connaissance de l’être humain.
La bonne nouvelle concernant cet ouvrage, initialement écrit en Arabe, c’est qu’il est aujourd’hui disponible en version française. Il a été traduit par Moulay El Mehdi Ouazzani, traducteur interprète assermenté, près des tribunaux, agréé par le consulat de France, ex-professeur de traduction et ex-professeur chargé des cours d’expertise en écritures à l’institut national des études judiciaires. Le but de cette entreprise étant de permettre à un plus grand public, celui francophone en l’occurrence, l’accès à un tel support. Mais pourquoi avoir choisi de traduire un tel ouvrage en ce moment ?
Loin d’être fortuite, la traduction du livre «Le Coran et la médecine moderne» est une réponse à l’hostilité des occidentaux à l’égard de l’Islam.
«Suite aux événements douloureux provoqués par la publication des caricatures qui tentaient de ternir l’image du Prophète, j’ai pensé à traduire ce livre parce qu’il met en valeur les vertus de cet illustre personnage ainsi que son génie. Il donne partant, un coup de lustre à la perception de la religion» affirme Moulay El Mehdi Ouazzani.
Et d’ajouter: «Il a d’ailleurs été prouvé que toutes les sciences modernes qui viennent d’être découvertes ont déjà été évoquées dans le Coran depuis plus de 14 siècles.» La version française du livre fait en sorte que cette réalité soit plus claire dans l’esprit des occidentaux, et d’une manière générale de tous ceux qui ne lisent pas l’arabe. «Le présent ouvrage a la prétention d’établir la vérité. L’Islam est une religion et une culture d’amour et de tolérance.
C’est surtout un appel à la paix», précise le traducteur. En fait, maître Ouazzani avait entamé la traduction de cet ouvrage il y a une année. Il travaillait en même temps sur quatre autres livres. Mais dès que l’affaire des caricatures s’est déclenchée, il a laissé tomber les autres ouvrages pour se consacrer à celui du docteur Benyoussef. Trois mois après, durant lesquels il a travaillé d’arrache-pied, «Le Coran et la médecine moderne» était achevé.
Toutefois, la traduction des versets coraniques n’était pas chose aisée. Pour ne pas s’aventurer dans des traductions hasardeuses, il n’a pas hésité à se servir de celles déjà effectuées par ses prédécesseurs.
Les informations trop scientifiques contenues dans le texte de départ constituaient également une difficulté pour M. Ouazzani qui n’est pas spécialiste en la matière. Il a alors demandé le concours de professeurs en médecine pour qu’ils lui simplifient les choses au maximum afin qu’il puisse, à son tour, les traduire en français. Ce souci de vulgarisation fait écho à celui de l’auteur. «Je tiens à préciser que le Coran n’est pas un simple ouvrage scientifique, au sens que nous lui donnons aujourd’hui.
Il s’agit d’un message spirituel révélé par Dieu à Son Messager, afin de remettre les égarés sur le droit chemin au même titre que la Bible et les Evangiles avec cette précision que, contrairement à ces derniers, l’authenticité du Coran n’est pas, historiquement, mise en doute (voir page 34 et suivantes).
Dans cet esprit, j’ai veillé à ce que les termes de mon œuvre soient les plus clairs possible, accessibles au commun des mortels, et que le lecteur puisse aisément y accéder, quel que soit son niveau intellectuel, social ou culturel. Que toutes les couches sociales en profitent indépendamment de leurs degrés de culture ou de leurs connaissances, la vulgarisation scientifique demeurant la meilleure arme pour lutter contre le sous-développement culturel, scientifique et religieux».
Kenza Alaoui | LE MATIN