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Plus de 400 milles auditeurs ont voté par des SMS pour la sélection de la meilleure chanson marocaine pour l’année 2005.
Le vote a porté sur plusieurs chansons modernes et amazighes, indique un communiqué de la Société nationale de la radio et la télévision soulignant que la société a consacré 11 prix aux lauréats de ce concours dont six ont été attribués par le public.
Le Prix d’or du public, rappelle-t-on, est revenu au chanteur Mohamed Lghaoui pour sa chanson Ard’ Essalam (Terre de paix). Interprétée en compagnie de plusieurs enfants cette chanson est écrite par Mohamed Jebbari et composée par Chakib Assimi.
Le public avait attribué le Prix d’argent à l’artiste Mohamed Ali pour sa chanson La Hob illa Hob Allah, (Il n’y a pas d’amour que celui de dieu), écrite par Ahmed Ouahbi et composée par Taher Taha.
L’artiste Mahmoud Idrissi s’est vu décerné le Prix de bronze pour sa chanson Arrahma Fi Allah (la miséricorde de dieu) écrite par Mustapha Baghdad et composée par Azzeddine Montassir.
Pour ce qui concerne le Prix du public pour la chanson amazighe, le prix de la meilleure chanson tamazighte a été attribué à l’artiste Ali Azelmat.
Mimoun Oussaid a remporté la récompense de la meilleure chanson tarifite alors que le prix de la chanson tachelhit a été décerné à Fatima Tabaamrant.
Les membres du jury de la ‘Chanson moderne’ au titre de l’année 2005, qui porte cette année le nom du compositeur Abdenbi Al Jirari, un des pionniers de la chanson marocaine avaient octroyé, à l’unanimité, le prix de ‘Meilleures paroles’ au poète et dramaturge Ahmed Taïb Laâlej pour la chanson ‘Lemmen n’bouh’ ( à qui me confier), composée par Ahmed Alaoui et chantée par Aziza Malak.
Quant au Prix de la Composition, il est allé au même Ahmed Alaoui pour la chanson ‘Arbbi Moulay’ (O Seigneur mon Dieu) écrite par Ali Haddani et exécutée par Abdelhadi Belkhayat.
Le prix de la meilleure interprétation a récompensé Naâman Lahlou et Asmaâ Lamnaouar pour la chanson ‘Al Kaouarib’ (les felouques) composée par Nâman Lahlou à partir de poèmes de Rachid Boulaâyoun.
La chanson ‘Khaïfa'(angoissée), écrite par Rachid Boulaâyoun, composée par Nâman Lahlou et chantée par Hayat Al Idrissi a été considérée, par le jury, comme méritant le Prix de la ‘Chanson complète’.
Trente-deux (32) chansons ont participé à ce concours dont le jury comprenait outre le chercheur en musique Abdelaziz Ben Abdejlil, les poètes Ali Skali et Abderrafiî El Jaouhari et les compositeurs Omar Tantaoui et Saïd Chraïbi.
Quant au prix de la ‘Meilleure chanson Amazigh 2005’, il a été décerné à la chanson ‘Mani Ammanou Isouguassen Iziln’ (Où sont passées nos belles années !), chantée en tamazight du Moyen-Atlas par l’artiste Hakka Mokhtar.
Le jury, qui a eu à trancher entre quatre-vingt (86) chansons en Tarifit, Tamazight et Tachlhit, était composé de MM Ali Khaddaoui, poète-chercheur, Belaïd Al Akaf, musicien-chercheur et Fouad Azeroual, chercheur.
Lors de la cérémonie de remise des prix organisée récemment au théâtre Mohamed V de Rabat le poète Mehdi Zeriouh a rendu un vibrant hommage au pionnier de la chanson marocain qui a déployés de grands efforts et consenti d’énormes sacrifices en vue de découvrir de nouveaux talents qui ont apporté à la musique marocaine un nouveau souffle qui a contribué au rayonnement de la chanson nationale dans le monde arabe.
Source : MAP
