Maroc

Un Marocain de 31 ans a été condamné, mardi par la Cour d'assises du Gard (Sud de la France), à 30 ans de réclusion et une interdiction définitive du territoire pour avoir arraché les yeux de sa femme qui voulait divorcer. En juillet 2003, une violente dispute avait éclaté entre Mohamed Hadfi et son épouse Samira Bari, 23 ans à l'époque, dans leur appartement d'un quartier populaire de Nîmes. Dans un déchaînement de violence, le mari jaloux du moindre regard échangé avec un homme l'avait énucléé.

Le croissant lunaire annonçant le premier Rabii I de l'année 1428 de l'hégire sera mercredi 21 mars, et de ce fait, Aïd Al-Mawlid Annabaoui correspondra au 1er avril prochain, annonce le ministère des Habous et des Affaires islamiques.

Une relation amoureuse entre un repris de justice et une jeune femme, issue d’une famille aisée de Casablanca, se termine en un drame. Vendredi 2 février 2007, Casablanca. Des éléments de la brigade de la police judiciaire de Hay Hassani-Aïn Chock se dépêchent vers le quartier Polo, où un meurtre a été commis. A bord d'une fourgonnette, ils sont arrivés rapidement sur les lieux du crime.

Les services de sécurité continuent de traquer les commanditaires de l'attentat du 11 mars dernier à Casablanca. A ce jour, près de 160 individus ont été entendus par la police. L'écrasante majorité des prévenus ont été remis en liberté. Abdelkébir Essikel et Abdelkader Errouhi, deux ex-détenus salafistes interpellés après le 11 mars 2007, ont été remis en liberté par les services de sécurité.

Quatre experts de la compagnie étatique russe Atomstroyexport sont arrivés au Maroc hier lundi 19 mars pour entamer des discussions avec l’ONE. Il est question d’une centrale nucléaire à Sidi Boulbra.

A cause d’un malentendu, Saïd a tué son ami Abdellah. Il a commencé par l’égorger avant de l’éventrer avec un tesson de bouteille. Il a été condamné à la perpétuité. Cela fleure la leçon de parloir, apprise et ressassée pendant la garde à vue. Dès l'ouverture de l'audience à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Béni Mellal, Saïd s’est composé une mine compassée. A l’instar des criminels qui regrettent leurs actes, il avait le regard fuyant et reniflait en abondance, comme en proie à une vive émotion. Au président de la Cour qui lui demande son avis à propos des poursuites dont il est l’objet, il ne répond point. «Tu es accusé d’homicide volontaire avec préméditation et mutilation d’un cadavre. Qu’en dis-tu?», répète-t-il, mais Saïd semble toujours ne pas vouloir répondre.

Youssef Khouidri, partiellement remis de ses blessures, passe aux aveux. Les renseignements fournis par lui serviront à reconstituer le fil des événements qui ont conduit à l'attentat de Casablanca, le 11 mars dernier, et à l'arrestation d'une vingtaine de personnes. Youssef Khouidri, l'un des kamikazes du 11 mars dernier, a enfin pu être entendu par les enquêteurs vers la fin de la semaine qui vient de s'écouler. Le kamikaze rescapé, toujours hospitalisé à Casablanca, aurait déclaré aux enquêteurs qu'il avait l'intention, une fois que Abdelfettah Raydi ait actionné sa bombe dans le cybercafé de Sidi Moumen, de se diriger vers le quartier Moulay Rachid pour faire exploser plusieurs dizaines de kilogrammes d'explosifs déposés dans une chambre de la rue 26 au Groupe 4. Une version que dément une source policière qui indique que le jeune kamikaze, apeuré par ce qui venait d'arriver ce dimanche soir, cherchait avant tout à se mettre hors de portée des services de sécurité avant d'être rattrapé vers Sidi Othmane. Toutefois, ses premières déclarations avaient aidé à localiser le lieu où avaient été entreposés les explosifs et à l'arrestation d'un autre kamikaze réserviste qui serait originaire, lui, de Salé.

Le code de la presse n'a pas été adopté La lutte contre le terrorisme a été au menu du conseil de gouvernement qui s'est réuni hier à Rabat. Au nom du gouvernement, le Premier ministre a vivement condamné l'attentat terroriste qui a secoué Casablanca, en soulignant que cet acte criminel, dû à l'obscurantisme et à l'intégrisme, vise à porter atteinte à la sécurité du Maroc.

Nadia restera traumatisée à vie. Mercredi 28 février, deux hommes l’ont embarquée de force à bord de leur véhicule de dépannage automobile. Ils l’ont emmenée vers un endroit désert pour la violer. C’est un véritable cauchemar que vit Nadia, 23 ans, depuis le mercredi 28 février. Cette jeune femme qui demeure dans la région de Aïn Harrouda et travaille dans une entreprise de confection située dans la zone industrielle de Aïn Sebaâ, à Casablanca, a été embarquée de force à bord d’un véhicule de dépannage automobile à sa sortie de l’usine et conduite, sous la contrainte, dans un endroit désert avant d’être violée par deux individus et abandonnée sur la voie publique.

Si l’attentat qui s’est produit le 11 mars dernier dans un cybercafé de Sidi Moumen a été bel et bien le fruit du hasard, le rapport des terroristes avec Internet est loin d’être un «accident». La souris d’un ordinateur peut être aussi dangereuse qu’une balle ou une bombe. C’est l’enseignement que nombre de Marocains auront tiré de l’incident terroriste qui s’est produit, il y a quelques jours dans un cybercafé, à Sidi Moumen. Le piège a fini par se refermer sur celui qui le tend. L’événement tragique du 11 mars dernier a dévoilé, au-delà de toute contingence, un fait qui est loin d’être «virtuel». «Internet est une arme essentielle pour les jihadistes», déclare à «ALM» Abdellah Rami, un spécialiste en Islam politique et auteur d’un Rapport académique intitulé «L’activité du réseau de la Salafia Jihadia sur Internet» (voir l’entretien ci-contre).

Le ministre de l'équipement et des transports, M. Karim Ghellab, a annoncé jeudi qu'un accord a été conclu avec plusieurs syndicats pour la cessation définitive du mouvement de protestation dans les transports publics.

Vu sa proximité géographique, ses relations historiques, économiques et culturelles, le Maroc ne peut se désintéresser des élections présidentielles françaises. La France est en effet le premier client et fournisseur du Maroc, elle est également le premier investisseur dans notre pays. Une communauté marocaine nombreuse vit en France, et une importante communauté française réside au Maroc. Outre les relations bilatérales, qui sont très denses, la France est également notre point d'appui auprès de l'Union européenne à laquelle le Maroc est associé.

Certaines voix réclament le départ de Ghallab Gare routière de Oulad Ziane à Casablanca. La grève nationale des chauffeurs se poursuit pour le troisième jour consécutif. Les chauffeurs de taxis, petits et grands, des autocars et des camions se solidarisent dans un débrayage qui continuera jusqu'au 18 mars, avec la possibilité de prolongation indéfinie. 1.000 autocars et plus de 25.000 camions sont à l'arrêt depuis. Les raisons de ce mouvement syndical sont multiples et complexes mais convergent toutes et trouvent signification dans le refus du nouveau projet de loi n° 52-05.

S.M. le Roi Mohammed VI a adressé des messages de compassion à MM. Mohamed Faiz, Mohamed Karimi et Mohamed El Kerdani, qui ont été blessés dans l'explosion terroriste ignoble, survenue dimanche dernier dans un cybercafé du quartier Sidi Moumen, à Casablanca. Dans ces messages, S.M. le Roi exprime aux blessés, ainsi qu'à l'ensemble des membres de leurs familles, Sa profonde compassion et Sa sympathie en cette circonstance douloureuse.

Découverte d'explosifs dans le quartier Moulay Rachid à Casablanca Quarante-huit heures après l'explosion survenue dimanche dernier dans un cybercafé du quartier Sidi Moumen à Casablanca et qui a fait un mort et quatre blessés, une descente de police, effectuée dans la nuit de mardi à mercredi dans une chambre en terrasse où, selon la Map, logeaient depuis deux semaines les deux individus à l'origine de l'explosion de Casablanca, au quartier Moulay Rachid, «Bloc 4», a permis de découvrir un ensemble de produits ayant servi à la fabrication d'explosifs. Selon des sources sécuritaires, les éléments de la police ont également découvert quelques autres matériaux ayant probablement servi au plastiquage de la chambre.

Le porte-parole du département d'Etat, Tom Casey, a confirmé mardi que les Etats Unis disposent d'informations qui font craindre que des attaques terroristes contre des vols commerciaux seraient en cours de préparation en Algérie.

Voulant se venger de son frère aîné qui a refusé de partager la drogue avec lui, un mineur de 17 ans n’a pas hésité à le tuer à coups de pierre. Ahmed n’a pas cru ses yeux. «Un cadavre ?», crie-t-il face au corps inerte d’un jeune garçon, gisant dans une mare de sang, dans un terrain vague, situé à quelques mètres de lotissement «Azaytoune», près du douar Bougarâa, à Meknès. Ahmed reste figé pendant quelques secondes, en fixant le cadavre comme pour trouver une solution. Aller alerter la police ou oublier ce qu’il a vu et rejoindre le lieu de son travail ? Tiraillé, il finit par assumer sa responsabilité de bon citoyen. Rapidement, il arrive au commissariat de police. «J’ai vu le cadavre d’un jeune garçon au lotissement Azaytoune», lance-t-il aux policiers sans ajouter un mot.

Les services de sécurité sont parvenus à localiser le lieu où la cellule de Casablanca mettait au point les charges explosives. D'importantes saisies ont été effectuées alors que les arrestations se poursuivent dans les rangs salafistes. Sur la base des quelques renseignements fournis par Youssef Khouidri, les services de sécurité sont parvenus à localiser le lieu où les kamikazes préparaient les charges explosives destinées à des actes terroristes. Le quartier Moulay Rachid a ainsi vécu une nuit agitée depuis que les enquêteurs ont décidé d'encercler la rue N° 16 de l'ensemble appelé communément Groupe 4 : commerces fermés, habitants évacués et toutes les issues soigneusement surveillées.

Le peuple marocain, dans sa chair comme dans son tréfonds, vient de vivre un moment douloureux de son histoire avec le drame survenu dimanche dans un cybercafé de Sidi Moumen. Il a exprimé et continue d'exprimer sa désapprobation totale et révulsive du terrorisme et de la violence, sous toutes ses formes. Il a également manifesté sa solidarité avec les victimes et marqué son attachement à la paix, à la concorde nationale et aux institutions. Comme à chaque fois en pareille situation, le peuple marocain privilégie la sérénité – même sous le choc – à la précipitation, le calme à l'agitation. C'est l'une de ses vertus, elle fonde quasiment un pacte moral eu égard aux événements et aux péripéties auxquels il se trouve confronté.

Le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, a effectué mardi une visite à l'hôpital Mohammed V de Casablanca, où il s'est enquis de l'état de santé des victimes de l'explosion survenue, dimanche dernier, dans un cybercafé à Casablanca, en particulier Mohamed Faiz, fils du propriétaire du cybercafé, théâtre de l'explosion. A cette occasion, le ministre a rendu hommage à M. Faiz pour son courage et son patriotisme sincère avec lesquels il a affronté les deux individus qui se préparaient à commettre leur crime odieux.