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Lorsqu’elles entrent dans l’atmosphère terrestre, ces poussières sont visibles sous formes de traînées lumineuses très brillantes : ce sont les étoiles filantes. Du 11 au 13 août, la Terre croisera le noyau central de l’essaim de Persée. Les astronomes précisent qu’il était possible d’observer jusqu’à 100 étoiles par heure, hier.
La voûte céleste a toujours fasciné l’Homme. Elle fait aussi rêver. Plusieurs villes ont une association dont l’intérêt direct est l’astronomie. J’en connais au moins deux qui sont très dynamiques : l’association Al Biruni de Kenitra et l’association d’astronomie amateur de Marrakech.
Par ailleurs, il existe un enseignement en troisième cycle à la faculté des sciences de Marrakech qui permet aux jeunes marocains de concrétiser leur intérêt pour les sciences de l’Univers en devenant des astronomes professionnels, explique Samir Kadiri.
Lors des soirées d’observation du ciel nocturne, l’Observatoire de Rabat met, habituellement ses installations à la disposition des curieux. Les animateurs de l’Observatoire renseignent leurs invités sur les équipements utilisés, et leur font découvrir comment, à l’œil nu, il est possible de reconnaître les constellations et les planètes visibles durant la nuit de leur visite, ou comment il est possible, à l’aide d’une carte du ciel et une paire de jumelles, d’arpenter le ciel. Il existe une étoile pour voyager, une autre pour déterminer les saisons.
Le ciel a d’ailleurs été, et pendant longtemps, le seul instrument dont disposaient les gens pour pouvoir à la fois se repérer dans le temps et se déplacer dans l’espace. Ça paraît banal aujourd’hui parce que nous disposons de calendriers et de montres mais pas à l’époque, explique Samir Kadiri.
A signaler que l’Observatoire de Rabat est une structure associative qui fonctionne grâce à l’implication d’un petit groupe de passionnés d’astronomie. Il a été inauguré le 5 mars 1999. Situé à 20 km de Rabat, on y arrive par une route sinueuse qui plonge vers oued Akrach, remonte en direction de Aïn Aouda, et qui se termine à proximité du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah. Là, l’observatoire astronomique de Rabat avec sa couleur ocre et ses coupoles blanches trône, isolé, au milieu d’un terrain de 5 hectares.
source:lematin
