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A l’annonce de sa disparition, des émeutes ont éclaté à Khartoum et dans ses environs, alors que Juba, principale ville du sud Soudan, était le théâtre d’émeutes anti-arabes.
Face à cette situation, beaucoup craignent que la mort du chef sudiste non seulement ne porte un coup à l’accord de paix signé le 9 janvier à Nairobi – qui a mis fin à 21 ans de guerre civile entre la SPLA et les autorités de Khartoum -, mais fasse aussi obstacle aux tentatives de règlement des conflits au Darfour et dans la région agitée de l’est. Le Darfour est en proie depuis février 2003 à une guerre civile et à une grave crise humanitaire.
L’est du Soudan a connu des combats sporadiques depuis plus de dix ans, et les derniers affrontements armés entre le Front de l’est et les forces gouvernementales soudanaises ont éclaté le 19 juin. Le Front de l’Est accuse Khartoum de marginaliser l’est du Soudan.
source:lematin
