Jamais Kool Shen ne se laisse aller à la facilité ; le travail sur les techniques de placements de voix, le goût du jeu et de la forme sont toujours présents ; essentiellement au service du texte. Au niveau musical, il assure un bon équilibre entre l’écriture et un subtil alliage piano-claviers-cordes. Certains casablancais chantaient, avec l’artiste, quelques refrains. C’est la nostalgie des tubes des années 98 qui revient.
La Place Rachidi a profité, jusqu’à la dernière minute, de cette ambiance purement hip hop français. Les concerts ont bien fini et les foules se sont rendues à la plage de Sidi Abderrahmane. A minuit, les casablancais sont venus nombreux pour assister au dernier show de leur festival.
Cet événement, si bien réussi pour sa première édition, a commencé avec une parade, et a fini avec une autre. Cette dernière, encore plus surprenante et magique, est un Voyage de lumière au son des percussions. Pendant une heure, le tir des feux d’artifice a annoncé la fin de la première édition du Festival de Casablanca.
source:lematin