Un coin qui lui plaisait. . Avant de sortir de chez elle, elle a demandé à sa mère de lui préparer le bain traditionnel, construit à l’intérieur de la maison, pour se baigner vers 10 h. Sa mère s’est rendu compte qu’elle a tardé d’une demi-heure, puis d’une heure. Elle s’est inquiétée. Fayrouz est, de coutume, ponctuelle. Pourquoi n’est-t-elle pas revenu à l’heure exacte ? Pour avoir la réponse, sa mère et sa sœur sont sorties pour la chercher. Arrivant sur le lieu où elle avait l’habitude de s’asseoir, elles ne l’avaient pas trouvée. Elles ont continué à la chercher sur les abords de l’Oued Sebou. Un peu plus loin, elles l’ont découverte, corps sans âme.
La mère et la sœur ont perdu connaissance. La mauvaise nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les habitants du douar les ont rejoints. La tête de Fayrouz est dans l’eau de l’Oued, alors que le reste de son corps est allongé sur la rive. Alertés, les gendarmes sont dépêchés sur les lieux. Le cadavre a été évacué vers la morgue. Le rapport de l’autopsie a conclu que la victime avait été violée après avoir été tuée par asphyxie. Qui a commis ce crime abominable ?
C’est Mohamed. A, âgé de vingt-deux ans, berger de son état. Séjournant chez sa tante au douar Lamlaguite, ce dernier a remarqué Fayrouz qui était seule. Rapidement, il l’a saisie par les cheveux et l’a traînée vers l’eau de l’Oued. Quand elle a résisté, il lui a mis la tête dans l’eau tout en lui gardant le reste du corps à l’extérieur. Tout d’un coup, elle a passé de vie à trépas. Aussitôt, Mohamed l’a violée morte. Une fois après avoir commis son forfait, il a rejoint sa tante, à laquelle il a raconté son crime. Après quoi, il est parti chez son père à Sidi Kacem. Ce dernier avait déjà été informé par sa sœur. De son côté, il a alerté la police de la ville. Mohamed a été arrêté. «C’est un crime abominable dont l’auteur doit être puni par la peine capitale…», a précisé à ALM Najia Adib, présidente de l’association « Touche pas à mes enfants » (Matkich Wladi) qui vient de soutenir la famille de la petite Fayrouz. Mohamed a été traduit, jeudi 27 mars, devant la Cour d’appel de Fès.
Abderrafii ALOUMLIKI
Aujourdhui.ma