A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a également subi de fortes ventes, terminant à 100,72 dollars, soit une baisse de 4,84 dollars par rapport à mardi.
Le prix du baril de pétrole s’affichait encore à 111,80 dollars lundi, lors des échanges électroniques d’avant séance. Il a perdu plus de 7 dollars depuis ce pic historique.
De façon générale, un ralentissement économique, notamment aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d’énergie, risque d’affecter la demande de brut, estiment unanimement les agences spécialisées et les analystes.
Dans son rapport hebdomadaire sur le niveau des stocks pétroliers américains, le département américain à l’Energie (DoE) a ainsi indiqué mercredi que les Américains ont consommé moins de produits pétroliers la semaine dernière, soit -3,2 pc par rapport à la même période un an plus tôt.
La banque centrale américaine (Fed) a procédé mardi à une baisse drastique de ses taux d’intérêt, arguant d’une détérioration de l’environnement et des perspectives économiques, due à un resserrement du marché du crédit.
MAP