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Ces découvertes peuvent également servir l’environnement, le traitement des eaux usées et les rejets liquides de manière générale, a-t-il ajouté.
Le ministre a de même appelé les participants à cette rencontre à oeuvrer de concert pour parvenir à des résultats qui serviront les intérêts de notre région et permettront à cette rencontre de servir d’exemple pour le renforcement de la coopération Sud-Sud, relevant que l’organisation de cet atelier coïncide avec la journée mondiale de la biodiversité, célébrée le 22 mai par la communauté internationale.
De son côté, le Secrétaire exécutif de la convention sur la diversité biologique, M. Ahmed Djoghlaf, a souligné, dans une allocution lue en son nom par M. Ahmed Chihab, coordinateur du projet de développement du cadre réglementaire national de biosécurité, l’importance de cet atelier, précisant que les décisions qui seront prises par les participants donneront un sens à la prévention des risques biotechnologiques.
Evoquant les engagements du Maroc en matière de diversité biologique, M.Ahmed Djoghlaf a souligné l’importance que revêt cet atelier qui vise notamment à favoriser la collaboration sud-sud (qui joue un rôle déterminant dans l’application du protocole), optimiser l’utilisation des ressources limitées en assurant des activités collectives pour l’application du protocole et créer une plate-forme pour l’échange des idées, des expériences opérationnelles et des leçons tirées dans le cadre de l’exécution du projet du côté marocain.
Pour sa part, le président de l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, M. Taoufik Ouazzani Chahdi, a rappelé que l’université, consciente du rôle dévolu à la recherche scientifique et à la formation des compétences, a pris toute la mesure du concept de ce protocole.
Et d’ajouter que le plan d’action de la stratégie nationale pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique rendue publique en 2004, préconise, entre autres, la réalisation de programmes de recherche pour combler les différentes lacunes concernant les connaissances sur les milieux forestiers, agricoles et fauniques, la mise en place d’un réseau national sur la biodiversité, afin de continuer la compilation et l’actualisation permanente des données sur la biodiversité nationale, la conception d’un système d’information géographique sur la biodiversité et la diffusion et la valorisation de l’information sur la biodiversité à travers une revue spécialisée sur la biodiversité.
Il a, dans ce cadre, souligné que les universités de Sidi Mohammed Ben Abdellah (Fès), Moulay Ismail (Meknès) et Al-Akhawayne (Ifrane) se trouvent désormais associées dans un triangle universitaire appelé MAVRIT, visant notamment la mise en commun des moyens humains et des ressources matérielles pour la promotion de la recherche, ajoutant que les trois universités ont décidé de focaliser leurs efforts de recherche sur quatre thématiques d’excellence, reconnues comme génératrices d’emploi et de valeur ajoutée.
L’environnement et les biotechnologies figurent parmi ces quatre thématiques, une manière pour ce triangle d’exprimer avec force et de traduire dans les faits, les objectifs du protocole de Carthagène, a-t-il dit.
Cette rencontre de deux jours connaît la participation de plusieurs experts de la biosécurité, représentant la Libye, la Tunisie, la Mauritanie, le Sénégal et le Maroc.
MAP
