Cette démarche, a-t-il estimé, a pour objectif de faire face aux problèmes qui touchent le secteur, surtout l’ignorance des chauffeurs de taxi des arrêtés régissant le secteur.
Evoquant les textes juridiques régissant la relation entre le titulaire d’agrément et le chauffeur, M. Nissai a indiqué que le Dahir 1963 relatif au secteur est en désuétude, surtout l’article relatif au permis de confiance et à la carte grise. Dans ce contexte, M. Nissai a appelé à la mise en place de nouveaux cadres juridiques et législatifs en harmonie avec l’évolution économique et les mutations sociales et urbanistiques que connaît la capitale.
Pour sa part, le président de l’association des petits taxis à Rabat, M. Saleh Wahdani, a appelé à l’amélioration de la situation des professionnels du secteur, en leur offrant des services sociaux de base (couverture médicale, retraite, accès aux crédits de logement).
Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de lutter contre les spéculations et le transport clandestin. Concernant le rôle de la profession dans le développement touristique de la capitale, le représentant du ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, M. Monachet Mohamed, a appelé à la mise à niveau du secteur du transport par taxis pour qu’il soit en phase avec les projets structurants en cours de réalisation dans la wilaya (aménagement de la vallée du Bouregreg et de la corniche).
M. Monachet a également appelé à associer les chauffeurs de taxis au développement du tourisme, en mettant à leur disposition des brochures et livrets leur permettant de mieux communiquer avec les touristes et de faire connaître le patrimoine culturel et urbain de la capitale. Cette rencontre a été sanctionnée par des recommandations visant notamment la protection du consommateur (client) et du chauffeur, la création d’un fonds pour la mise à niveau du secteur et la mise en place d’un code de conduite en vue d’instaurer l’entente entre le chauffeur et le client.
En outre, les participants ont convenu de la création de commissions qui seront chargées de la mise en oeuvre de ces recommandations, à savoir la commission de formation, la commission des affaires juridiques et réglementaires et la commission de sensibilisation et d’information.
MAP